samedi 5 mai 2012

Communication inter- universitaire

Recherche liée aux nouvelles technologies (section interne-psycholabo).

Quand l'utilisation de l'ordinateur et du web pose problème...

Quelles sont les différents usages à Risques de l'ordinateur et du Web ?
A partir de quand peut-on parler d'utilistaion risquée?
Quel est l'ampleur de ce phénomème en Belgique?
C'est à ces questions qu'est consacré un nouveau projet de recherche mené dans le cadre du programme "Drogue" de la politique scientifique fédérale(Belspo), et coordonné par Annabelle Klein, professeur en communication au département des sciences politiques, sociales et de la communication.

Avant toute chose, nous définirons , typologiserons les risques car il est évident de parler de dépendance à la sexualité sur internet, d'achats compulsifs en ligne, d'enchères ou de jeux de hasard, ou encore de dépendances liées au mode interactif qu'offre le web avec les exemples les plus connus des jeus en ligne et des'chats'explique Annabaelle Klein."Nous nous intéressons également aux jeux sur console, aux jeux au contenu violent, etc. Le champétudié est donc très large. Il faudra ensuite comprendreà partir de quandces pratiques peuvent poserproblème et à qui? Nous pourrons alors dresser un panorama pour la Belgique des usages problèmatiques du web et de l'ordinateur car il n'existe actuellement aucune enquête permettant de quantifier et de décrire le phénomène au niveau national".

Des pistes pour une politique de santé publique

L'objectif est de pouvoir évaluer le nombre de Belges concernés par ce type de comportements compulsifs et de pouvoir proposer des recommandations et des pistes de réflexion pour une politique de santé publique en la matière, sur les plans préventif et curatif. Les chercheurs espèrent également épauler les acteurs de terrain, et concevoir un test d'addiction, soutenir la rédaction de brochures d'informations en français et en néerlandais, ainsi que la mise en place de modules de formation et d'aide à la prévention.

Cette recherche de 18 mois est développée en collaboration avec la K.U LEUVEN et l'institut wallon pour la santé mentale, ainsi que différents partenaires professionnels actifs dans le domaine de la dépendance aux nouvelles technologies. Trois chercheurs ont pu être engagés sur ce projet, dont deux travaillent à Namur, aux côtés du professeur Klein.
E.Donnay, presse et communication,Service des relations extérieures
FUNDP (Namur)
Tél: 081 72 50 16. elisabeth.donnay@fundp.ac.be
Article : Le libre cours(Louvain).

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