Troubles schizophréniques : la dissociation est alors souvent permanente. Elle s'associe fréquemment à deux autres axes cliniques : le syndrome délirant, essentiellement hallucinatoire, et le syndrome autistique. La psychiatrie française considère le syndrome dissociatif comme trouble cardinal de la schizophrénie (c'est-à-dire qu'il est toujours présent, pour ne pas dire causal) 1.
États transitoires : troubles de la vigilance, états post-traumatiques aigus, anxiété majeure, prises de toxiques (cannabis, LSD..).
La dissociation anxieuse se voit par exemple fréquemment après une catastrophe naturelle ou un accident de voiture. Moins tragiquement, cet état est voisin de celui de l'amoureux transi qui, au moment de déclarer sa flamme à l'élue de son cœur, se met à dire n'importe quoi puis s'en va en courant. On peut dire qu'il était dans un état de dissociation anxieuse.
Symptômes :
Les symptômes peuvent concerner trois sphères différentes :
Idéo-verbale : les propos et leurs liens logiques sont désorganisés, hermétiques. On parle de discordance en cas de franche impénétrabilité. De diffluence lorsque le discours zigzague entre des sujets sans connexion apparente (on parle également de pensée tangentielle). Le mieux est de donner un exemple de discours dissocié :
« Je n'ai pas de nom, j'ai tous les âges, le fluide éternel qui coule dans mes veines ; de l'or ; je vois ce que vous pensez, j'ai un troisième œil qui tourne dans mon cerveau. Je sais que vous voulez m'appauvrir, comme les totems qui hurlent, mais vous ne m'aurez pas car je sais me liquéfier. »
Lorsqu'il est aussi prolixe, le langage des schizophrènes comporte une forte consonance poétique (sans doute l'aspect hermétique qui fascine) ; le délire n'est jamais loin.
Affective : les affects sont très fluctuants et imprévisibles. On parle d'ambivalence affective. Les patients schizophrènes, en effet, contrôlent mal leurs émotions qui éclatent de façon totalement nue. La psychanalyse a beaucoup travaillé cette question, notamment sous l'angle du principe de réalité. Lorsque les troubles autistiques sont importants, on note un émoussement des affects que le langage psychiatrique appelle aussi athymhormie.
Comportementale: la discordance a facilement une composante physique. Les gestes sont bizarres, maniérés, incohérents ; l'accoutrement est à la fois baroque et morbide. Toutefois, cette excentricité ne suffit pas à poser un diagnostic. Parfois on note des formes catatoniques ; le malade est alors figé comme une statue.
Traitements:
Les antipsychotiques sont souvent peu efficaces sur le syndrome dissociatif, malgré ce qu'en disent les laboratoires pharmaceutiques.
La remédiation cognitive est une technique cognitivo-comportementale censée avoir un effet sur les éléments dissociatifs.
La dissociation est un "rapport au monde" du schizophrène. Il est complexe et fascinant. Beaucoup de patients en souffrent, c'est sûr, mais sans doute faut-il parfois être prudent dans l'intervention "thérapeutique". Beaucoup de gens dans la population ont des traits "schizoptypiques" fortement corrélés au syndrome dissociatif. Ce sont souvent des personnes bien insérées et très créatives...!
L'athymhormie (du grec a- privatif, thumos "cœur, sentiment" et hormé "élan, essor) est un terme utilisé en sémiologie psychiatrique pour désigner le déficit fondamental observé dans la schizophrénie, qui est la perte de l'élan vital, il fait partie du syndrome dissociatif touchant l'affectif pathognomonique de la schizophrénie.
Le terme a été créé en 1922 par Dide et Guiraud. L'athymhormie réalise une atteinte globale et primitive de la vigueur du Moi. On dira plus courrament d'un individu qu'il est thymoré ou thymique, qu'il a des troubles de l'humeur profonds, c'est le premier symptôme de la dépression aggravée.
NB : certains troubles dissociatifs sont des mécanismes d'auto-protection comme
le trouble dissociatif de l'identité :
Les patients qui ont subi un traumatisme violent développent un mécanisme de défense qui leur permet de se soustraire aux effets pathogènes de cette expérience, il rejettent au plus profond de leur inconscient le souvenir de ces évènements traumatiques. Oubli volontaire correspondant à un bloquage de la mémoire autobiographique. Ces souvenirs réapparaissent à la conscience sous forme d'idée fixes sans que le sujet puisse les réfréner.Il a séparer les différents contenus de sa conscience, c'est la dissociation proprement dite. Lorsque la censure est assez forte pour empêcher le retour du refoulé, ce dernier empruntera des chemins tortueux( comme la dissociation psychique)pour se faire entendre malgré tout. De manière générale, il semble bien que des expériences traumatisantes répétées durant l'enfance puissent aboutir à une dissociation durable de l'identité.
http://ajp.psychiatryonline.org/cgi/content/full/163/9/1646-a
Se traite par la psychothérapie.
http://www.facebook.com/pages/Suresnes-France/Praxisa-lecole-de-la-psychologie-pratique/262999092240?v=info&ref=search
Saviez-vous qu'il existe un grand nombre de psychoses?
dimanche 31 octobre 2010
Essayer l'agenda logiciel + statistiques de "clientèle-patientèle" !
http://www.clicrdv.com/logiciel-psychologue?_kk=logiciel%20psychologue&_kt=dbc1911e-1a43-4814-bea1-b6c057d64ce4&gclid=CPma2a6E_aQCFc8-3godNkgKig
samedi 30 octobre 2010
Fonction de quelques organismes.
PRUD'HOMME : s'occupe des litiges
SÉCURITÉ SOCIALE : l'ensemble des prestations sociales
ORDRE DES MÉDECINS : Justice
O.M.S : l'organisme de la santé
U.N.E.S.C.O : l'organisme culturel
Lien très utiles : ONEM http://www.rva.be/D_RVA/Bureaux/Fiches/Liege/ContentFR.htm
SÉCURITÉ SOCIALE : l'ensemble des prestations sociales
ORDRE DES MÉDECINS : Justice
O.M.S : l'organisme de la santé
U.N.E.S.C.O : l'organisme culturel
Lien très utiles : ONEM http://www.rva.be/D_RVA/Bureaux/Fiches/Liege/ContentFR.htm
samedi 9 octobre 2010
Les nanosciences, qu'est ce que c'est ?
D’où est partie cette révolution ? Que sont les nanosciences ? Comment fabrique-t-on ces nanocomposants ? A quoi servent-il ? Quelles sont les perspectives de développement ? Quelles en sont les implications scientifiques, humaines, sociales et économiques ? Pourquoi et comment les nanotechnologies vont-elles améliorer notre vie quotidienne ? Et quels sont les risques et les problèmes éthiques qu’elles soulèvent ?
Nous allons trouver les réponses à ces questions dans un voyage fantastique à travers la planète, à la rencontre de scientifiques passionnés, dont plusieurs prix Nobel. Nous serons à leurs côtés, tandis qu’ils cherchent à percer les secrets de la nature en manipulant la matière à l’échelle de la molécule et de l’atome. Nous allons parcourir les domaines de la santé, de l’énergie, de l’industrie, de la communication… car, rien ne semble pouvoir limiter les applications de cette nouvelle technologie. Notre enquête, alliant le documentaire de voyage au documentaire scientifique, va nous plonger dans l’univers de infiniment petit, un univers qui nous promet de changer radicalement notre rapport au monde et au-delà, la vision que nous en avons.
Le micro monde, celui du 20ème siècle, au nanomonde, celui du 21ème siècle. Nous découvrons comment, oubliant la traditionnelle fabrication d’objets à partir de blocs de matière première est née l’idée d’assembler des objets atome par atome !
Tout a commencé avec un microscope qui savait toucher les atomes… Si l’on pouvait les toucher pourquoi ne pas les pousser et les assembler ? Et le hasard s’en est mêlé avec les première structures, les nanotubes… Des structures aux propriétés étonnantes, car à cette échelle la matière change de comportement. Au fur et à mesure de la naissance des premières applications, les enjeux industriels et économiques se sont révélés, entraînant l’Europe les USA et l’Asie dans un effort impressionnant afin de maîtriser cette techno science du 21ème siècle.
Nous nous laisserons guider par les premiers découvreurs et les chercheurs les plus en pointe, dont plusieurs sont aujourd’hui « nobélisés ». En leur compagnie, nous irons jusqu’à la logique ultime des nanotechnologies qui théoriquement nous permettra d’assembler n’importe quel objet à partir d’atomes !
Les nanotechnologies changent notre vision du monde. La fin du 20ème siècle a vu l’informatique révolutionner le travail, les loisirs et l’industrie. Avec le 21ème siècle, la compréhension des mécanismes qui interviennent au cœur de la matière nous permet d’envisager des matériaux aux propriétés nouvelles, directement copiées de la nature. Mais aussi la fabrication d’objets plus économes, plus légers, plus écologiques, plus petits, plus rapides. Dès aujourd’hui s’annoncent des vitres et des tissus d’inspirant de la feuille du lotus pour devenir imperméable, des revêtements inrayable, d’autres « naturellement » ignifugés, d’autres durs comme le diamant, des fils deviennent aussi léger et résistants que de la toile d’araignée. Mais la révolution est aussi en marche dans l’informatique, dans le domaine de l’énergie... Ces applications et les perspectives fascinantes qu’elles ouvrent, nous les découvrons en compagnie des chercheurs du monde entier, parmi les plus passionnés !
Les nanos peuvent changer pour notre propre corps. Nous découvrons cette nouvelle manière de soigner qu’est la nanomédecine. A cette échelle les médecins réussissent à cibler les zones malades. Mais déjà ils envisagent d’amener directement là ou le corps en a besoin, les médicaments nécessaires et dans des quantités tout juste nécessaires. Les applications sont déjà visibles et spectaculaires notamment dans le domaine du traitement du cancer. Nous rencontrerons également de nouveaux outils de diagnostic qui travaillent à l’échelle de la molécule. Ils permettent par exemple, de réaliser le travail d’analyse médical nécessaire par un « laboratoire » pas plus gros qu’une carte de crédit. Mais, c’est avec la médecine reconstructrice que nous découvrons les perspectives étonnantes que la connaissance du vivant nous apporte : si les tritons sont capables de faire repousser un membre coupé, pourquoi pas nous ? Les premiers résultats sont déjà là, avec des souris qui ont retrouvé la vue après qu’on leur ai sectionné le nerf optique !
Mais Travailler à l’échelle de l’invisible cristallise bien des peurs, à tort et à raison. Quels sont réellement ces risques, au niveau de l’individu et de l’environnement et comment pouvons nous les évaluer ? Comment fait-on pour les mesurer ? D’autre part, les chercheurs sont-ils conscient des dangers qu’ils nous font courir ? Quelles sont leurs réflexions en matière d’éthique ? Cette révolution « nano » fera courir des dangers à la société, modifiant les grands équilibres économiques et faisant se profiler big brother à l’horizon… Quelle sera, alors la place du citoyen ? Aura t-il encore son mot à dire ?
Quels dangers avenir seront à affronter... ?
Art. E. D du LIBRECOURS magazine sept.2010 Namur.
DATES DES FUTURES CONFÉRENCES.
contact : FUNDP -( Namur) - rédactice : elisabeth.donnay@fundp.ac.be;
UCL : Université de Louvain-la-Neuve
http://www.uclouvain.be/
ULG : Université de Liège
http://www.ulg.ac.be/cms/c_5000/accueil
ULB :http://www.ulb.ac.be/
Webbliothèque de Liège et de Bruxelles
http://orbi.ulg.ac.be/ http://www.bib.ulb.ac.be/
Nous allons trouver les réponses à ces questions dans un voyage fantastique à travers la planète, à la rencontre de scientifiques passionnés, dont plusieurs prix Nobel. Nous serons à leurs côtés, tandis qu’ils cherchent à percer les secrets de la nature en manipulant la matière à l’échelle de la molécule et de l’atome. Nous allons parcourir les domaines de la santé, de l’énergie, de l’industrie, de la communication… car, rien ne semble pouvoir limiter les applications de cette nouvelle technologie. Notre enquête, alliant le documentaire de voyage au documentaire scientifique, va nous plonger dans l’univers de infiniment petit, un univers qui nous promet de changer radicalement notre rapport au monde et au-delà, la vision que nous en avons.
Le micro monde, celui du 20ème siècle, au nanomonde, celui du 21ème siècle. Nous découvrons comment, oubliant la traditionnelle fabrication d’objets à partir de blocs de matière première est née l’idée d’assembler des objets atome par atome !
Tout a commencé avec un microscope qui savait toucher les atomes… Si l’on pouvait les toucher pourquoi ne pas les pousser et les assembler ? Et le hasard s’en est mêlé avec les première structures, les nanotubes… Des structures aux propriétés étonnantes, car à cette échelle la matière change de comportement. Au fur et à mesure de la naissance des premières applications, les enjeux industriels et économiques se sont révélés, entraînant l’Europe les USA et l’Asie dans un effort impressionnant afin de maîtriser cette techno science du 21ème siècle.
Nous nous laisserons guider par les premiers découvreurs et les chercheurs les plus en pointe, dont plusieurs sont aujourd’hui « nobélisés ». En leur compagnie, nous irons jusqu’à la logique ultime des nanotechnologies qui théoriquement nous permettra d’assembler n’importe quel objet à partir d’atomes !
Les nanotechnologies changent notre vision du monde. La fin du 20ème siècle a vu l’informatique révolutionner le travail, les loisirs et l’industrie. Avec le 21ème siècle, la compréhension des mécanismes qui interviennent au cœur de la matière nous permet d’envisager des matériaux aux propriétés nouvelles, directement copiées de la nature. Mais aussi la fabrication d’objets plus économes, plus légers, plus écologiques, plus petits, plus rapides. Dès aujourd’hui s’annoncent des vitres et des tissus d’inspirant de la feuille du lotus pour devenir imperméable, des revêtements inrayable, d’autres « naturellement » ignifugés, d’autres durs comme le diamant, des fils deviennent aussi léger et résistants que de la toile d’araignée. Mais la révolution est aussi en marche dans l’informatique, dans le domaine de l’énergie... Ces applications et les perspectives fascinantes qu’elles ouvrent, nous les découvrons en compagnie des chercheurs du monde entier, parmi les plus passionnés !
Les nanos peuvent changer pour notre propre corps. Nous découvrons cette nouvelle manière de soigner qu’est la nanomédecine. A cette échelle les médecins réussissent à cibler les zones malades. Mais déjà ils envisagent d’amener directement là ou le corps en a besoin, les médicaments nécessaires et dans des quantités tout juste nécessaires. Les applications sont déjà visibles et spectaculaires notamment dans le domaine du traitement du cancer. Nous rencontrerons également de nouveaux outils de diagnostic qui travaillent à l’échelle de la molécule. Ils permettent par exemple, de réaliser le travail d’analyse médical nécessaire par un « laboratoire » pas plus gros qu’une carte de crédit. Mais, c’est avec la médecine reconstructrice que nous découvrons les perspectives étonnantes que la connaissance du vivant nous apporte : si les tritons sont capables de faire repousser un membre coupé, pourquoi pas nous ? Les premiers résultats sont déjà là, avec des souris qui ont retrouvé la vue après qu’on leur ai sectionné le nerf optique !
Mais Travailler à l’échelle de l’invisible cristallise bien des peurs, à tort et à raison. Quels sont réellement ces risques, au niveau de l’individu et de l’environnement et comment pouvons nous les évaluer ? Comment fait-on pour les mesurer ? D’autre part, les chercheurs sont-ils conscient des dangers qu’ils nous font courir ? Quelles sont leurs réflexions en matière d’éthique ? Cette révolution « nano » fera courir des dangers à la société, modifiant les grands équilibres économiques et faisant se profiler big brother à l’horizon… Quelle sera, alors la place du citoyen ? Aura t-il encore son mot à dire ?
Quels dangers avenir seront à affronter... ?
Art. E. D du LIBRECOURS magazine sept.2010 Namur.
DATES DES FUTURES CONFÉRENCES.
contact : FUNDP -( Namur) - rédactice : elisabeth.donnay@fundp.ac.be;
UCL : Université de Louvain-la-Neuve
http://www.uclouvain.be/
ULG : Université de Liège
http://www.ulg.ac.be/cms/c_5000/accueil
ULB :http://www.ulb.ac.be/
Webbliothèque de Liège et de Bruxelles
http://orbi.ulg.ac.be/ http://www.bib.ulb.ac.be/
La sophrologie c'est quoi?
Définition du mot Sophrologie : Epanouissement du potentiel
Fondateur : Alphonso Caycedo, Colombie (1928)
Considérée comme une version "modernisée" de l’hypnose, cette méthode permet de mettre à jour tensions et blocages pour les dépasser. Elle n’est pas toujours considérée comme une psychothérapie, car elle est souvent utilisée par des animateurs du développement personnel pour que s’épanouisse notre potentiel dans de nombreux domaines : communication, créativité, sport,
art, etc.
C’est aussi l’étude de la conscience en harmonie. Cette méthode scientifique a pour objet l’harmonisation du corps et de l’esprit. Elle repose sur 3 principes : la réalité objective, l’action positive et l’intégration du schéma corporel comme réalité vécue.
Pourquoi faire de la sophrologie ?
La sophrologie est un ensemble de méthodes et de techniques qui vise le maintien de notre équilibre psychique, émotionnel et physique. Elle permet le développement de nos ressources et de nos capacités pour vivre mieux. Elle renforce nos facultés d’adaptation pour faire face aux diverses situations de l’existence. Elle aide à réagir de manière positive aux évènements. Elle permet de conserver la vitalité, le goût de vivre et d’exister.
Quelles sont les bienfaits sophrologie sur la santé ?
Les conséquences neurophysiologiques de la pratique régulière de la sophrologie sont nombreuses : activation de la circulation, diminution de la tension artérielle, diminution du taux de cholestérol, normalisation de la respiration, élimination des tensions, récupération…
La sophrologie, pour qui ?
La sophrologie est adaptée à tous, petits et grands. Elle peut vous aider à :
Combattre le stress
Lutter contre les troubles du sommeil
Préparer à l’accouchement
Renforcer la concentration et la mémoire et donc elle est opérante pour se préparer aux examens
Se libérer du tabac
Diminuer la douleur, la transformer
Contrôler les crises d’angoisse, les phobies, l’anxiété, la dépression nerveuse, les tocs…
Développer sa créativité, stimuler ses ressources,
Créer des projets de vie et les réaliser.
La sophrologie, comment ça se passe ?
Lors de la première séance, un échange permet au sophrologue de mieux appréhender notre dynamique de penser et/ou notre problématique. Il conclut ce qu’on appelle « l’alliance sophronique » permettant de convenir en commun du protocole des séances qui suivront. Celles-ci se composent d’exercices statiques et dynamiques visant à obtenir un état de relaxation optimal pour permettre au travail sophrologique de se faire. La séance de sophrologie se termine par un retour tonique et en douceur vers l’état de veille, ponctué d’un dialogue post-sophronique avec le sophrologue.
http://www.aufildespossibles.be/cariboost1/
Stage formation en sophrologie dynamique :
un espace à partager...
Gestion du stress et émotions, préparation aux examens, préparation à la naissance, accompagnement d'un nouveau projet...
Edith de Wouters Formatrice d'adulte : 04/252 43 88
Fondateur : Alphonso Caycedo, Colombie (1928)
Considérée comme une version "modernisée" de l’hypnose, cette méthode permet de mettre à jour tensions et blocages pour les dépasser. Elle n’est pas toujours considérée comme une psychothérapie, car elle est souvent utilisée par des animateurs du développement personnel pour que s’épanouisse notre potentiel dans de nombreux domaines : communication, créativité, sport,
art, etc.
C’est aussi l’étude de la conscience en harmonie. Cette méthode scientifique a pour objet l’harmonisation du corps et de l’esprit. Elle repose sur 3 principes : la réalité objective, l’action positive et l’intégration du schéma corporel comme réalité vécue.
Pourquoi faire de la sophrologie ?
La sophrologie est un ensemble de méthodes et de techniques qui vise le maintien de notre équilibre psychique, émotionnel et physique. Elle permet le développement de nos ressources et de nos capacités pour vivre mieux. Elle renforce nos facultés d’adaptation pour faire face aux diverses situations de l’existence. Elle aide à réagir de manière positive aux évènements. Elle permet de conserver la vitalité, le goût de vivre et d’exister.
Quelles sont les bienfaits sophrologie sur la santé ?
Les conséquences neurophysiologiques de la pratique régulière de la sophrologie sont nombreuses : activation de la circulation, diminution de la tension artérielle, diminution du taux de cholestérol, normalisation de la respiration, élimination des tensions, récupération…
La sophrologie, pour qui ?
La sophrologie est adaptée à tous, petits et grands. Elle peut vous aider à :
Combattre le stress
Lutter contre les troubles du sommeil
Préparer à l’accouchement
Renforcer la concentration et la mémoire et donc elle est opérante pour se préparer aux examens
Se libérer du tabac
Diminuer la douleur, la transformer
Contrôler les crises d’angoisse, les phobies, l’anxiété, la dépression nerveuse, les tocs…
Développer sa créativité, stimuler ses ressources,
Créer des projets de vie et les réaliser.
La sophrologie, comment ça se passe ?
Lors de la première séance, un échange permet au sophrologue de mieux appréhender notre dynamique de penser et/ou notre problématique. Il conclut ce qu’on appelle « l’alliance sophronique » permettant de convenir en commun du protocole des séances qui suivront. Celles-ci se composent d’exercices statiques et dynamiques visant à obtenir un état de relaxation optimal pour permettre au travail sophrologique de se faire. La séance de sophrologie se termine par un retour tonique et en douceur vers l’état de veille, ponctué d’un dialogue post-sophronique avec le sophrologue.
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Stage formation en sophrologie dynamique :
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Edith de Wouters Formatrice d'adulte : 04/252 43 88
mardi 5 octobre 2010
La culpabilité en psychologie...
La culpabilité dans la théorie freudienne
Dette et culpabilité
En allemand le même signifiant « Schuld » désigne à la fois la dette et la culpabilité. C'est sans doute ce qui poussa, en partie, Sigmund Freud à approfondir ce lien qui éclate de façon particulièrement manifeste dans le cas célèbre d'une analyse d'un patient obsessionnel connu sous le nom de « l'Homme aux rats » paru en 1909. L'histoire de ce cas montre à quel point la névrose s'articulait de façon inextricable autour d'une dette paternelle que le patient s'ingéniait à la fois à perpétuer et à rembourser.
Freud lui même, dans une lettre à Wilhelm Fliess faisait référence en ce qui le concernait à une dette ou faute de ce type dont il voit l'origine dans la naissance d'un jeune frère qui naquit peu de temps après lui pour mourir quelques mois plus tard.
Cette dimension de la dette / culpabilité serait une caractéristique des civilisations judéo-chrétiennes alors que d'autres civilisations comme la culture grecque ou les cultures orientales seraient plutôt marquées par la question de la honte selon une problématique qui s'adresse plutôt au groupe dont on est issu.
Le sentiment « inconscient » de culpabilité
Dans l'analyse d'une pièce de l'écrivain norvégien Henrik Ibsen, intitulée Rosmersholm, Freud veut montrer que les actions de l'héroïne, Rebecca, sont induites par une culpabilité liée à trois secrets. Le troisième de ces secrets est l'amour qu'elle porte à un homme dont elle ne sait pas qu'il est son père. Cette pièce que Freud appréciait beaucoup lui donnait une bonne illustration de son affirmation que la culpabilité inconsciente est toujours liée, de près ou de loin, à la situation œdipienne.
Friedrich Nietzsche décrivit un profil psychologique qu'il appela criminels par sentiment de culpabilité. Il signifia alors que certains peuvent, se sentant coupables mais sans savoir pourquoi, commettre un crime dans le seul but de donner une raison à cette culpabilité. La culpabilité n'est pas la conséquence du crime mais, paradoxalement, sa cause même : il s'agit pour le coupable de pouvoir se représenter sa faute.
Freud reprend ce modèle lorsqu'il discute la culpabilité inconsciente, indissociable du surmoi, sévère juge de la personne. Freud précise que le névrosé a bel et bien commis une faute, du moins dans son fantasme. Peut être n'y a-t-il pas eu d'acte mais l'intention à la source des reproches est bien réelle, et la culpabilité n'est guère queretournement sur la personne propre de l'agressivité.
C'est également dans cette culpabilité inconsciente que Freud verrait l'origine de certains échecs de cures psychanalytiques, les patients n'arrivant pas à surmonter un « masochisme moral » qui les poussent à expier indéfiniment une faute inconsciente. En effet, la culpabilité viendrait provoquer le passage à l'acte, et pas l'inverse.
Mais qu'en est-il vraiment de cette culpabilité inconsciente ? Le modèle de l'affect semble en effet impliquer le système préconsient/conscient décrit dans la première topique, puisque le système inconscient est, selon cette approche théorique, siège de quantités pulsionnelles et non d'affects qualitatifs. Freud décide de ne pas trancher ce problème d'un affect inconscient et laisse la question ouverte. Il choisit donc une perspective descriptive, insistant sur l'évidence d'une culpabilité inconnue du Moi et pourtant génératrice de nombreuses démarches. Cette culpabilité inconsciente peut prendre des formes contradictoires : ambition dévorante par volonté de faire mieux que le père ou au contraire échecs répétés dans les entreprises pour, au contraire, épargner le père. De fait, la pratique clinique montre que toute réussite peut être rongée par un sentiment de transgression qui serait alors induite par cette culpabilité de faire mieux que son géniteur.
Culpabilité et mélancolie
Dans les années 1915-1917, Freud, dans son ouvrage « Deuil et mélancolie » montre que la psychosemélancolique s'articule autour d'un clivage inconscient chez le même sujet, à l'occasion d'un deuil. Celui-ci tient à la fois la position d'accusateur (qui s'en prend à l'objet d'amour disparu) et celui de l'accusé (qui retourne contre lui-même les reproches induits par cette disparition).
L'instance psychique qui accuse le sujet, Freud l'appelle Surmoi. Il lui donne un rôle particulièrement important dans la vie psychique. Le Surmoi trouve son embryon dans le narcissisme primaire mais il prend sa forme accomplie au moment du complexe d'Œdipe. Il peut alors jouer un rôle stimulant pour le sujet mais il risque également de « s'emballer » et de conduire celui-ci à retourner contre lui-même ses pulsions agressives. Ceci est particulièrement visible dans la névrose obsessionnelle et plus encore dans la mélancolie.
http://theo-psy.net/Bibliographie.aspx
http://theo-psy.net/Bibliographie.aspx
Le silence...
Silence ou mutisme ?
Beaucoup d'encre a coulé sur cette question du silence du psychanalyste, question qu'il convient de laisser en suspens et à l'appréciation de chaque praticien, de chaque cure, de chaque séance.
Cela posé, il n'est pas inutile de redire l'importance d'une certaine qualité de silence, palpable et extérieur tout autant qu'impalpable et intérieur, silence qui est une des principales clés de l'accueil, du non-savoir, de la présence du psychanalyste, par là, de son écoute, de ce que cette écoute permet comme rencontre et comme échange, de ce qu'à travers son écoute il puisse entendre ce que lui dit - ce que se dit - le (la) psychanalysant(e), ce qui se dit là dans l'espace du transfert.
Cela posé, il n'est pas inutile de redire l'importance d'une certaine qualité de silence, palpable et extérieur tout autant qu'impalpable et intérieur, silence qui est une des principales clés de l'accueil, du non-savoir, de la présence du psychanalyste, par là, de son écoute, de ce que cette écoute permet comme rencontre et comme échange, de ce qu'à travers son écoute il puisse entendre ce que lui dit - ce que se dit - le (la) psychanalysant(e), ce qui se dit là dans l'espace du transfert.
Le silence est d'abord ouverture
Si le silence est l'exigence première du psychanalyste dans le moment de la cure, de la séance, mais aussi hors de celles-ci, il n'est certainement pas un prétexte à figer des impasses, un instrument de pouvoir sur l'autre ou même la preuve donnée par le psychanalyste de sa compétence.
Face aux dérives possibles de ce silence prôné comme pierre angulaire du cadre de la cure, érigé parfois en absolutisme d'un nouveau genre, il convient aussi de rappeler avec force que silence n'est pas mutisme. Le mutisme est un symptôme qui, dans la clinique psychanalytique, est étroitement lié à la surdité, à la dénégation, au déni. Voire à l'abus, au viol, au meurtre psychiques.
Le mutisme est contraire à l'esprit de la psychanalyse
Le mutisme du psychanalyste s'enracine dans une psychanalyse non assez approfondie en ce qui le concerne, en une position fixatoire qui peut en arriver à se justifier d'idéologies, de dogmes, de théories, de principes d'écoles, pour camoufler l'abus de position dominante dont il se rend ainsi coupable, pour masquer son incapacité ou son refus d'entendre ce qui se joue, se trame ou se dit de part et d'autre de l'inter-transfert, cette relation dynamique où s'explicitent peu à peu les perceptions, les affects, les représentations, les fantaisies, les peurs, les douleurs, les souffrances, les désespoirs, les doutes, les interrogations, les inventions, les créations, les aspirations, les espérances, les rêves et les désirs de l'analysant(e).
Aller vers plus de liberté et plus de vie
Reste, alors, à savoir dans quelle mesure la psychanalyse (plus largement, et à plus forte raison, toute thérapie, toute thérapeutique) ne peut pas, parfois aussi, rendre le malade encore plus malade, le dépressif encore plus dépressif, le fou encore plus fou…
Question redoutable puisqu'elle ébranle jusqu'aux fondements mêmes de nos certitudes, mais question que l'on ne peut pas ne pas se poser, car quel praticien n'aura pas rencontré ces patients rendus étrangers à eux-mêmes, déboussolés par un " travail " qui les aura enfermés dans un ailleurs qui n'est pas le leur, dont ils ne savent que faire, dont ils ne peuvent sortir ?
Preuve d'emprise s'il en est, dans ce lieu qui devrait pouvoir défaire toutes les emprises, passées et présentes ?
"Éloignement de soi" provoqué par la psychanalyse ?
Chaque praticien répondra pour soi-même, pour pouvoir répondre aussi de l'autre, cet autre qui vient à elle ou à lui, afin de défaire la mort dans son existence et être, désormais, du côté de la vie.
Saverio Tomasella
Renouer avec le silence
Le silence nous fait peur ? Pourquoi et comment l'apprivoiser ? David Le Breton est sociologue, professeur à l'université de Strasbourg, il a publié plusieurs ouvrages, dont Du silence, (Métailié, 1997) et Eloge de la marche. Il répond à nos questions.
Laurence Ravier
Pourquoi le silence fait-il souvent peur ?
Nous vivons, pour la plupart d'entre nous, dans une société très bruyante. Outre les sonneries des portables, le vacarme des voitures, le brouhaha de la foule, il est de plus en plus difficile d'entrer dans un magasin qui ne diffuse pas de la musique par exemple.
Qui plus est, notre époque est celle de la communication, de la parole. Celui qui se tait inquiète son entourage ou son conjoint : pourquoi ne dis-tu rien ? Tu n'es pas content ? Tu n'es pas d'accord ? Ça ne va pas ?
Marquer une pause silencieuse, c'est rompre le rythme de l'échange. Cela dérange l'autre qui, bien souvent, ne peut pas se contenter d'une présence attentive et chaleureuse. La parole est aujourd'hui reine. Elle nous fait exister, crée le lien. Le silence est plutôt considéré comme un espace à remplir, de façon souvent boulimique, car il risque autrement de révéler ce que nous croyons être notre part d'ombre. Pour beaucoup, il devient insupportable de se retrouver seul avec les autres, ou avec soi. Le bruit sert alors de paravent, de barrage, de carapace.
A lire
De David Le Breton :
Du silence
Editions Métailié, 1997
Eloge de la marche
Marcher, c’est se délivrer de l’urgence, retrouver des sensations oubliées, toucher le sacré...
Editions Métailié 2000
Que nous apporte le silence ?
Le silence nous remet en accord avec la musicalité de notre vie. Il nous offre cette possibilité extraordinaire de renouer avec notre intériorité. Quand le silence se fait peu à peu autour de vous et en vous, alors commence à émerger notre être intérieur, avec ses voix et sa vie propre.
Le silence s'apparente à une sphère qui nous accorde avec le monde. Il vous donne le goût, l'envie profonde de se retrouver en paix. Avec soi-même, et donc avec le monde qui nous entoure. Au Japon, par exemple, pays aux villes souvent très bruyantes, où la promiscuité n'est pas un vain mot, les habitants apprennent à faire silence afin de se retrouver.
Il est souvent banal de dire que le silence est l'un des meilleurs remèdes au stress. Mais c'est pourtant une hygiène de vie que l'on devrait tous s'imposer : rester silencieux quelques instants et se persuader que s'arrêter de parler ne signifie pas pour autant ne plus exister.
dimanche 3 octobre 2010
Le code belge de déontologie pour les psychologues au complet.
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