dimanche 28 novembre 2010

Le racisme à double sens...

La pression psychologique exercée par un groupe, la peur de la violence agissant comme un mode de coercition peut amener une victime à ne pas résister
aux exigences de ses agresseurs et à se soumettre à leurs ordres. Le comportement soumis dicté par la peur de la victime renforce alors les violeurs, par exemple, dans
leur conviction que la victime est en réalité complice. Pour la victime, l'absence de résistance peut générer, par la suite, un intense sentiment de culpabilité
qui peut s'avérer, à long terme, plus dommageable.

Autre exemple, le racisme peut parfois être utiliser à double sens pour influencer une " potentielle victime", un noir peut toujours
avoir du blanc et un blanc peut toujours être un raciste, dans certains milieux ou un honneur mécréant règne,l'intelligence se fait parfois boureau, profitant aux soubassements de la société.
Pour "vivre" de ses alambiques, un dealer,un harceleur ou relanceur à besoin d'argent, la mise en oeuvre de ces procédés de pression est assez courante et cela déstabilisera la personne ainsi, on peut de se fait abuser de ses ressources.

La dépendance aux drogues en surplus de ces pressions diverses peuvent provoquer un asservissement, une négligence de la personne, ajoutez le milieu difficile précaire, abus à outrance, et un vécu grandissant.
la personne ne se défend plus que difficilement et risque même de ne plus savoir subvenir à ses besoins de soins.
La nécessité de procurer des moyens contaceptifs à ces personnes pour ne pas donner la mort(le sida ou autre maladie sexuellement transmissibles(MST) est dès lors une nécessité.

Cette socialité d' intervention est parfois indéfectible mais la maltraitance de ces personnes peut être encore plus importante, aussi il est nécessaire d'intervenir.
Il est indispensable pour leur propre survie de fournir les vaccins nécessaires,les soins gynécologiques,et cette logique d'intervention psychologiques appropriée..

samedi 27 novembre 2010

Despotisme...

Définition du despotisme

Étymologie : du grec despotês, maître.

Le despotisme est la forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté est exercée par une autorité unique (une seule personne ou un groupe restreint) qui dispose d'un pouvoir absolu. Le despotisme implique souvent un pouvoir autoritaire, arbitraire, oppressif, tyrannique, sur tous ceux qui lui sont soumis.

Le despotisme est l'une des trois formes de gouvernement (avec la république et la monarchie) que Montesquieu distingue dans "L'esprit des lois". Pour lui le despotisme, qui est le mal absolu, est le pouvoir d'un seul homme, sans règle, si ce n'est celle de son bon plaisir, pouvoir fondé sur la crainte. Le philosophe en déduit la nécessité de la séparation des pouvoirs afin d'éviter le despotisme et de préserver la liberté.

# Formes de gouvernement pouvant être considérées comme despotiques : Autocratie
# Dictature
# Empire
# Fascisme
# Junte militaire
# Monarchie absolue
# Oligarchie
# Totalitarisme

Le despotisme éclairé
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, plusieurs souverains européens, tout en conservant le pouvoir absolu, se sont inspirés des principes de la raison et des théories politiques des philosophes des "Lumières". Certains rois ont même fait appel à eux comme conseillers. Ce fut, par exemple, le cas de Frédéric II, roi de Prusse, avec Voltaire et de Catherine II de Russie avec Diderot. Cependant les philosophes perdirent vite leurs illusions, voyant qu'il ne s'agissait que de raison d'État, de cynisme et d'autoritarisme. C'est la société toute entière qu'il fallait convaincre et pas seulement le prince.
Le despotisme éclairé prit fin à partir de 1789, lorsque les souverains constatèrent les excès de la Révolution française qu'ils attribuèrent à l'esprit philosophique des Lumières.


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>>> Citations : Despotisme

A ce compte, les chrétiens de l’Inquisition et des bûchers étaient chrétiens... alors qu’ils ne l’étaient pas ! Dans le cas présent, l’assimilation de ces régimes à l’idée communiste dont ils se réclamaient (cela est exact) tient à un double oubli, politique et théorique. L’oubli politique, d’abord : pour Marx le communisme était identique à une démocratie complète, dépassant la seule sphère politique des institutions, qu’elle intégrait, et investissant les sphères de la vie sociale et économique.

Corrélativement, cette démocratie intégrale, qui entendait même se passer d’Etat sur le long terme, avait pour ambition anthropologique de permettre la satisfaction des besoins de tous et, du même coup, d’actualiser les potentialités humaines qu’une société de classes mutile chez la majorité de ses membres. Marx n’a cessé de mettre l’émancipation individuelle au coeur de son projet, au point qu’il le concevait comme une association où "le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous" (Manifeste du Parti communiste, 1948) et non l’inverse ! Où Guy Sorman a-t-il donc vu que les régimes qu’il critique aient en quoi que ce soit ressemblé à cette définition du communisme ?

Le renforcement inouï de l’Etat, l’absence de pluralisme idéologique et de liberté politique, le contrôle collectif sur les consciences dans des domaines qui doivent en droit lui échapper comme la religion, l’art ou la science, enfin le recours à la violence meurtrière (même s’ils n’en furent pas les seuls responsables, ce que refuse d’admettre Guy Sorman) n’ont rien à voir avec le communisme marxien (et il n’y en a pas d’autre !), mais ils illustrent sa défiguration et l’illusion dans laquelle étaient ceux qui croyaient être sur la voie de sa réalisation.

Tout cela pèse encore d’un poids terrible sur notre situation politique et empêche d’admettre à la fois que l’idée communiste est généreuse, moralement exigible, et qu’elle n’est pas morte puisqu’elle n’a jamais existé dans les faits. Mais d’où vient cette dramatique défiguration ? C’est ici qu’intervient l’autre oubli, théorique, qui n’est d’ailleurs pas l’apanage de Guy Sorman puisqu’il est partagé par les commentateurs, voire les hommes politiques, y compris quand ils sont de gauche.

Marx, qui était un penseur matérialiste soucieux de comprendre scientifiquement l’histoire et pas seulement d’en dénoncer les injustices, a toujours estimé qu’une révolution communiste n’était possible qu’à partir des conditions économiques fournies par le capitalisme développé et à partir d’un ensemble majoritaire de salariés liés à la grande industrie.

Et si, à la fin de sa vie, il a envisagé avec Engels qu’une révolution pourrait se déclencher dans un pays arriéré comme la Russie, il a ajouté qu’elle ne pourrait réussir qu’avec l’appui d’une révolution en Europe l’aidant de ses acquis ! Sa théorie condamnait donc à l’échec, en quelque sorte par avance et sur la base d’un pronostic intellectuel, l’idée d’un communisme prétendant s’accomplir dans des sociétés sous-développées... ce qui s’est passé malheureusement au XXe siècle ; et les exemples de la Chine ou du Vietnam, se convertissant partiellement à une économie capitaliste, prouvent a contrario la justesse de cette vue.

Point n’est donc besoin d’affirmer que "la masse" ne veut pas du communisme et de suggérer ainsi que les hommes y sont par nature rebelles pour comprendre l’échec apparent de cette idée ; il suffit de réfléchir aux conditions historiques de sa réalisation telles que Marx les a conçues, qui nous montrent que le soi-disant "communisme réel" était un "communisme irréel", volontariste et utopique, voué à échouer.

En revanche, sur cette même base théorique et face à un capitalisme en pleine débâcle dont Guy Sorman ne dit mot (comme il ne dit mot des millions de morts dont il est, lui aussi, responsable ou des dictatures qu’il a engendrées ou soutenues), on peut penser sans naïveté que l’idée communiste peut resurgir en Occident, comme elle le fait à sa manière en Amérique latine, et qu’elle correspond aux possibilités objectives de notre développement historique, comme l’histoire du mouvement ouvrier en Europe l’a selon moi attesté au XXe siècle, sous la forme d’acquis qui avaient pour horizon une société postcapitaliste et portaient la marque de l’héritage marxien.

J’ajoute qu’elle est porteuse d’une universalité morale incontestable et qu’à ce titre on a le droit d’estimer, sans prophétisme, que la "masse" des hommes devrait un jour y reconnaître le visage apaisé de ses intérêts partagés.

Par Yvon Quiniou source Le Monde le 14/08/2010

Transmis par Linsay

dimanche 21 novembre 2010

Le voile et le milieu...

La déclaration des droits de l’homme ( la vraie, celle de 1789 ) introduit une liberté religieuse à géométrie variable , je cite :
"Article X
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. "
Autrement dit, la religion est libre tant qu’elle ne trouble pas l’ordre public, et l’ordre public, c’est la loi faite par le peuple qui le détermine, dans le respect de la déclaration des droits de l’homme.
La déclaration des droits de l’homme dit également que tout un chacun peu changer de religion à sa guise ou bien se déclarer sans religion.La religion a toujours été très utile au leader d'opinions hier comme aujourd’hui. Napoléon s’en est largement servi pour maintenir les pauvres avec l’appui du clergé. Ce genre d’argument a été combattu et nous en sommes arrivés après la guerre de 39 à espérer au présent à monde conjugué au présent.

La infantilisation à grande échelle veut que les populations adhèrent dans le même sens.L'etat fabrique des lois et nous permet de savoir ce qui est interdit, en gros,en tant qu’individu n’appartenant à aucune classe sociale pour être de bonne foi et de bon aloi, nous dit ce qu’il faut faire ou ne ou ne pas faire, parfois il se produit des luttes collectives, le citoyen manifeste en principe de toute bonne foi aussi , c'est ce qui se passe avec cette question du port du voile , et ce qui est difficile a comprendre pour les peuples de tous horizons, parfois peu proche de ses lois, il se demande comment les appliquer. Un peu de logique... comment une femme peut-elle s'intégrer une autre façon de penser, des lois différentes de son pays ou à une autre société si elle porte ce voile qui nous est si cher aussi culturellement et qui représente le courage des femmes musulmanes,( sans servir à l'une ou l'autre question de propagande politique). Le voile favorise l’inter-communautarisme, c'est pourquoi je dirais que c'est question d'amour tout simplement et de choix personnel.Dans les établissements nous ne pouvons pas faire du cas par cas législatif, nous devons tenir compte de l'ensemble des facteurs adaptatifs au milieu communautaire général.
mais libre a elle de le porter au choix de ses affinités futures, hors champ scolaire et de le porter selon son adaptabilité propre, si elle épouse un musulman , elle portera le voile culturel après son travail malheureusement, si elle épouse un Belge par exemple et qu'elle ne se sent plus musulmane pour ses enfants, libre à elle de l'enlever. Tout est une question de choix adaptatif et de droit de coutume, il paraît même qu'il est poli de le porter. Sachez que rien n'est plus joli qu'un voile fleuri et/ou agrémenté ... Dès lors , alors qu'il est plus difficile de fusionner deux peuples, c'est vrai, il se peut même qu'il occasionne des disputes plus fréquentes en matière d'éducation, mais il est possible de prendre des décisions ensemble,et d'y réfléchir un moment, de peser le pour et le contre sans s'obstiner dans des excès d’agressivité qui sont chez tous parois aussi inévitable qu'un comportement humain et humanisé dans la détresse car la vie nous donne aussi l'occasion de rencontrer les pires horreurs
des tensions normales et des sujets de réflexions, font de nous des êtres intelligents avant tout et ces cultures différentes restent malgré tout un atout merveilleux à une vie riche de savoirs et d'épanouissements...
http://ec.europa.eu/employment_social/fdad/cms/stopdiscrimination/fighting_discrimination/what_is_discrimination.htm?langid=fr&gclid=CMqvx7KhoakCFUTxzAodKlzwuQ

vendredi 19 novembre 2010

La surcharge psychosociale de stress au travail et l'explication du harcèlement moral ..

stress, harcèlement, épuisement professionnel, violence au travail...
Ils peuvent entraîner des pathologies professionnelles telles que des dépressions, des maladies psychosomatiques, des problèmes de sommeil, mais aussi générer des troubles musculo-squelettiques, des maladies cardio-vasculaires voire entraîner des accidents du travail.
D'après l'INSERM, les facteurs psychosociaux au travail désignent un vaste ensemble de variables, à l'intersection des dimensions individuelles, collectives et organisationnelles de l'activité professionnelle, d'où leur complexité et leur caractère souvent composite.

- Harcèlement moral
Dans le harcèlement moral, il y a une intention de nuire. L'objectif est, d'une manière ou d'une autre, de se débarrasser d'une (ou plusieurs) personne(s), parce qu'elle(s) gêne(nt).
Bien que le harcèlement moral au travail soit aussi vieux que le travail lui-même, ce n'est que dans les années 1980 qu'il a été identifié par Heinz Leymann sous le terme de "Mobbing", terme anglais qui signifie "l'action d'une foule assaillant une personne".
Selon un avis de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme du 29 Juin 2000, le Mobbing remet en cause les principes contenus dans les textes fondateurs des Droits de l'Homme et constitue une atteinte à la dignité du salarié, à l'intégrité de sa personne et à son droit au travail. Il met en danger, non seulement l'équilibre personnel, mais également la santé de l'individu et de sa famille
Il s'agit de l'une des formes de violence les plus répandues actuellement, qui concerne tous les secteurs d'activités et toutes les catégories professionnelles.

- Stress
La surcharge de travail, le manque de temps, l'absence d'autonomie, les conflits entre collègues ou avec le supérieur hiérarchique, sont des exemples de difficultés que l'on peut rencontrer dans son activité professionnelle. Si la personne impliquée ne dispose pas des ressources nécessaires pour affronter et gérer ces difficultés, elle peut alors se retrouver en situation de stress.
On parle de stress au travail lorsqu'il existe un déséquilibre entre la perception qu'une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu'elle a de ses propres ressources pour y faire face. On distingue des situations de stress aigu (quand une personne doit faire face à un événement ponctuel) et des situations de stress chronique qui ont des conséquences sur la santé des salariés.

- Violence et agressions
Quand on parle de violence sur le lieu de travail, il faut distinguer la violence externe à l'entreprise (violence ou même agressions exercées par des clients ou des usagers) de la violence interne à l'entreprise (harcèlement moral ou sexuel). Ce paragraphe traite de violence externe qui se retrouve principalement dans deux types d'activités professionnelles :
- dans les activités de service (transports en commun, hôtellerie, travail au guichet où les contacts sont fréquents) ; contacts qui peuvent créer des tensions ou dégénérer en conflits,
- dans des activités impliquant la manipulation d'objets de valeur (activités bancaires, bijouterie, commerces, convoyages de fonds...).
La violence externe peut prendre des formes diverses : incivilité, agression verbale, acte violent.

- Épuisement professionnel
L'épuisement professionnel, appelé "burnout" par les anglo-saxons, est un ensemble de réactions consécutives à des situations de stress professionnel prolongé. Il se manifeste par un épuisement physique, mental, émotionnel, un désintérêt profond pour le contenu de son travail et la dépréciation de ses propres résultats. Il survient généralement après un investissement personnel et affectif important dans l'activité professionnelle : soudain cet investissement devient trop lourd à porter (mais ce n'est pas systématique). Il a d'abord été repéré dans des professions d'aide, de soins ou de formation (médecins, infirmières, enseignants, travailleurs sociaux,...) mais il peut concerner d'autres professions.
Plusieurs études récentes tendent à confirmer le lien entre l'environnement du travail, notamment les mutations profondes qui le caractérisent, et les manifestations de mal-être des personnes dans l'entreprise. La santé mentale des collaborateurs peut avoir des incidences sur la performance de l'entreprise : en 2004, on estime à 23% la part des arrêts de travail dus à des troubles anxio-dépressifs (Source : CNAM).
L'organisation du travail et le dialogue social sont donc au cœur des mesures de prévention: en effet, une partie de ces risques peuvent être supprimés avec une nouvelle organisation des conditions d'exécution du travail et/ou une gestion du personnel mieux adaptée.

Sources :
- INRS : Focus thématique « Combattre les risques psychosociaux » -

> Les causes
L'origine des risques psychosociaux est multifactorielle. Les principaux facteurs de risques sont liés :
- au contenu du travail à effectuer (monotonie, surcharge ou sous-charge de travail),
- à l'organisation du travail : rythme, pression et contrôles de plus en plus forts sur les individus (objectifs de temps, de résultats, de quantité de travail), exigences contradictoires ou absence d'objectifs. L'organisation du travail est la principale cause de stress,
- aux relations de travail : manque de soutien et de reconnaissance, rapports hiérarchiques compliqués ou faible rémunération qui engendrent de la frustration ; actes de violence dans l'entreprise, harcèlement moral ou sexuel,
- à l'environnement physique : bruit, chaleur, manque d'espace,
- à l'environnement socio-économique et aux changements : concurrence, incertitude sur l'avenir de l'entreprise, changements incessants auxquels il faut sans cesse s'adapter (réorganisations, fusions, transformations, qui déstabilisent les repères, qui génèrent de l'incertitude et de la menace) ; nouveaux savoir-faire ou nouvelles technologies qu'il est parfois difficile de maîtriser.
Tous les indicateurs aujourd'hui sont au rouge et c'est l'une des raisons pour lesquelles les pouvoirs publics ont des inquiétudes légitimes sur ces risques psychosociaux.

Sources :
- http://www.travail-solidarite.gouv.fr/
- INRS : Focus thématique « Combattre les risques psychosociaux » - www.inrs.fr/focus/RisquesPsychosociaux.html
- dossier Stress au travail - www.inrs.fr/dossiers/stress.html
- Interview de Patrick Legéron – LEMONDE.FR | 08.04.08 http://www.lemonde.fr/

> Les symptômes

Il s'agit de tous les signes personnels manifestant des difficultés d'adaptation aux contraintes du travail, quelle que soit la nature de ces contraintes.
Il existe trois types d'indicateurs :
- des symptômes physiques : muscles tendus, migraines et maux de tête, digestion difficile, fatigue inexpliquée, malaises…
- des symptômes psychologiques : apparition d'un nombre croissant d'émotions négatives comme l'inquiétude, le découragement, l'agacement, l'énervement, la tension, l'insatisfaction, des problèmes de sommeil, des crises de larmes …
- des symptômes comportementaux : augmentation d'alcool, de tabac ou de café, tendance à la boulimie ou au contraire perte d'appétit, tendance à s'isoler des autres, agressivité…
Les symptômes de stress, harcèlement ou épuisement, expriment tous un mal-être individuel et personnel. Ils constituent donc des facteurs de risques particulièrement complexes qui illustrent toute une gamme possible de réactions personnelles aux contraintes du travail. Ils doivent être examinés avec beaucoup de précaution, en tenant compte de la spécificité de chaque personne.

Source :
- Interview de Patrick Legéron LEMONDE.FR http://www.lemonde.fr/
- INRS –Focus thématique « Combattre les risques psychosociaux » www.inrs.fr/focus/RisquesPsychosociaux.html

Dépister les risques psychosociaux. Des indicateurs pour guider les entreprises
L'INRS a publié un document pour aider les entreprises à mettre en évidence les risques psychosociaux à partir des données existantes et disponibles sur place. Pour aider à ce travail de dépistage, un certain nombre d'indicateurs liés au fonctionnement de l'entreprise ou relatif à la santé et la sécurité des salariés sont proposés. A partir de ce guide, un travail pourra être mené et un dialogue pourra s'instaurer sur le choix et l'élaboration des indicateurs de dépistage des risques psychosociaux les plus adaptés. Ce travail de dépistage facilitera la mise en œuvre d'une démarche d'évaluation et de prévention de ces risques.

Source : INRS –Foc
http://www.enneagramme.com/Theorie/9_types.htm

lundi 15 novembre 2010

L'honneur marchand , le profit et la " pathologie " régnante + agenda soirées et conférences !

L' ambiguïté commerciale vient de la définition du profit. Le profit a une double face : un résultat comptable d’une part, la rémunération d’une personne d’autre part et rémunération du capital. Beaucoup d’économistes, dans la lignée de Jean Baptiste Say, sont d’accord aujourd’hui pour distinguer le capitaliste et l’entrepreneur.L’ordre économique est une chose, il est fondé sur le contrat et l’échange. Mais existe aussi un ordre communautaire, l'honneur marchand est appris à la base, elle procède plusieurs logique, dont celle de la solidarité et du don. Elle a pour cadre naturel la famille, les associations, toutes les cellules sociales si précieuses pour l’harmonie et l’épanouissement des êtres humains. Cet ordre communautaire n’est pas l’alternative de l’ordre économique, il en est le complément.Il ne me viendrait pas à l’idée que le marché puisse remplacer l’amour, la charité, le bonheur, la souffrance et tout ce qui vaut réellement dans la vie des personnes.La déshumanisation c'est la concurence qui en est la cause, un charlatanisme exaherbé fort élogieux des conditions de crise et de détresse conduisent à un excès de dynamisme en tout genre et à des abus. Il faut produire! La pression est telle qu' on nous gave de plublicité, conditionnement à l'image de cette dynamique productive. On restrouve ici et là à travers la publicité et le cinéma.L'état d'esprit tant se généralise et s'exprime comme un stress inquiétant,il faut posséder la marchandise, il faut trouvers sujet intéressant coûte que côute quitte à provoquer cher les consomateurs des pulsions d'achats ou des angoisses. La compulsion devient une maladie généralisée. C'est cette même compulsion que l'on cherche à faire naitre par un coaching exagérer du telespectateur que nous sommes nous oblige à l'acquérir dans notre éducation.Le capitalisme devient dès lors l'expression négative d'une société essouflée de tant de choix et avare de rétributions citoyennes.On veut, on aimerait mais on ne peut se satifaire totalement bien sûr. c'est encore pire lorsque l'on vient de milieu défavoriser, on se voit juger,l'image de soi n'est pas celle que l'on espère,une forme diktat sur ce que l'on possède ou non. Les enfants sont le plus toucher par exemple ceux qui ne possèdent pas la modernité pour étudier, se voit reçevoir de moins bonne notes! Les personnes se sentent en décalage avec les plus matérialisés,ou se sentent dépassée, laissée derrière...! Pareil pour le commerçant qui se doit d'être compétitif, mais pas à n'importe quel prix!!! Même les pays entrent en scène sur les marchés, il leur faut une image, des richesses, une histoire et de nombreuses ressources à distribuer, à exporter ou à exploiter, mais ce n'est ni le fonds des pensions, ni le fonds de caisse maladie invalidité qui pourront fournir la main d'oeuvre et redoubler de courage pour leur pays. Aussi les citoyens sont tellement occupés à leur mouvement de panique,qu'ils en perdent les pédales jusqu'à dans leur travail et leur environnement propre.
La presse, qui prend le relais de ces faits ne fait que rajouter une couche d'insatisfaits en nous récurant le crâne de sécurité ou de films policiers, une autorité ou discipline à qui il faut obéir en toute notre innocence.Savez-vous que nous sommes sages comme on nous l'a apprit !!! Soit, nous sommes bien soumis à dire que nos frères et soeurs sont des nantis, que mon voisin est un nantis que mon politicien est un nantis, que mon boucher est un nantis mais fait-on ou faitent-ils la passe à l'ombre?... l'ombre de nos excès solitaires ou non ou à l'image de notre télévision si sociétaires.

http://www.liege.biz/agenda-liste~mois~11~type~SOIREES-DE-PRESENTATION.htm

Remarque : Facteurs de protection et facteurs de risque

Il est un point important en matière de valeur protectrice d'un facteur. On peut rencontrer en fonction du degré de développement de ce facteur,certains facteurs de protection peuvent se muer en facteurs de risque. Ainsi, une valeur comme l'estime de soi, désigné habituellement comme facteur de protection, peut devenir un facteur de risque, lorsqu'elle devient trop élevée : l'individu devient pédant, arrogant, et peu empathique, ce qui peut nuire à son adaptation sur le plan social.Suivant le contexte( circonstances d'apparition, âge du sujet, intensité, etc), Un facteur peut alors être à la fois un facteur de protection et un facteur de risque.
Praxisa formation :
http://www.facebook.com/pages/Praxisa-l%C3%A9cole-de-la-psychologie-pratique/262999092240

vendredi 12 novembre 2010

La psychogénéalogie

Cette méthode utilise principalement le génosociogramme, représentation graphique de l’arbre généalogique, comme support thérapeutique .Le terme « psychogenealogie » est fréquemment référé à Anne Ancelin Schutzenberger qui a approfondi ses recherches sur le syndrome anniversaire. et les corrélations avec la psycho-histoire.

Partir sur les traces de ceux qui nous ont précédés nous emmène dans des endroits à la fois inattendus de notre conscience et familier de notre inconscient ancestral.

l’Analyse Transgénérationnelle

L’analyse transgénérationnelle prolonge le travail psychogénéalogique en investiguant les situations souffrantes de l’arbre à travers un processus thérapeutique. Après avoir décodé les informations présentes dans le génosociogramme ( prénoms, dates, métiers, évènements ..) il devient nécessaire de s’interesser aux effets des défauts de transmissions sur le sujet. Qu’il s’agisse de traumas, deuils non faits, secrets, non-dits, violences, ceux –ci ont imprégnés pychiquement les descendants en créant des comportements, des fonctionnements « inadaptés » aux situations qui se présentent. Ce qui peut apparaître sous forme d’angoisses, de débordements émotionnels de sensations confuses de mal-être, de symptômes dépressifs, ou dans des cas plus graves sous forme de troubles psycho-pathologiques ( comportements délirants par exemple). Ces symptômes se manifestent généralement lors de certains passages de l »existence entraînant des changements importants. Ce sont des « rendez-vous » généalogiques avec la mémoire familiale. Ceux-ci ne peuvent prendre sens ainsi que lorsque la perspective transgénérationnelle est conscientisée.
L’analyse transgénérationnelle travaille à la restauration des liens inter et transgénérationnels et à l’enracinement du sujet dans sa place d’origine….

Maureen Boigen

http://www.genopro.com/fr/

jeudi 11 novembre 2010

Neuropsychologie : Les démences.

Par Marlène FOUCHEY le samedi, juillet 5 2008, 11:00 - Démence -

Jusqu’au 19ème siècle, on parlait d’aliénation mentale, quelqu’un d’étranger à lui même. Puis, jusqu’en 1980, on parle d’altération globale et irréversible des fonctions intellectuelles. On utilise le terme de « globalité » pour évoquer l’altération de la fonction symbolique, « l’intelligence » par opposition aux atteintes focales (aphasie, apraxie…).

En 1980 apparaît dans le DSM III une définition de la démence qui se veut athéorique et opératoire. Le démence n’est alors plus considérée comme une maladie de l’intelligence mais comme une « maladie de la mémoire » (on ne peut pas être dément sans troubles de la mémoire). Le DSM III rejette les informations fournies par l’entourage ainsi que les notion de capacité de jugement et de modification de la personnalité.




Définition du DSM IV


A- Apparition de déficits cognitifs multiples, comme en témoignent à la fois :

une altération de la mémoire
une ou plusieurs des altérations cognitives suivantes :
aphasie
apraxie
agnosie
perturbations des fonctions exécutives
B- Les déficits cognitifs des critères précédents sont à l’origine d’une altération significative du fonctionnement professionnel ou social, et représentent un déclin significatif par rapport au niveau de fonctionnement antérieur.

C- L’évolution est caractérisée par un début progressif et un déclin continu.

D- Les déficits cognitifs du critère A ne sont pas dus :

à d’autres affections du système nerveux central qui peuvent entraîner des déficits progressifs de la mémoire et du fonctionnement cognitif
à des affections générales pouvant entraîner une démence
à des affections induites par une substance
E- Les déficits ne surviennent pas de façon exclusives ou cours d’un delirium

F- La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble de l’axe I (trouble dépressif majeur, schizophrénie).


Définition de l’OMS


« altération progressive de la mémoire et de l’idéation, suffisamment marquée pour handicaper les activités de la vie quotidienne, apparue depuis au moins 6 mois et présence d’au moins un trouble suivant : langage, calcul, jugement, altération de la pensée abstraite, praxies, gnosies ou modification de la personnalité. »

Il y a 20 ans, la démence était vue comme une faillite globale des fonctions intellectuelles avec un ressenti sur l’ensemble de la personnalité.

Selon Signoret, la démence résulte d’une affection cérébrale qui détériore progressivement le fonctionnement cognitif (ou intellectuel) compromettant l’adaptation et qui altère la personnalité du sujet.

A l’heure actuelle, la démence implique la convergence de plusieurs déficits sélectifs affectant la cognition de façon modulaire.


Incidence et Prévalence


Incidence

- 60 – 64 ans : 0.5%
- 80 – 84 ans : 10%

- 85 – 89 ans : 20%


Prévalence

5 à 20% selon les études.


Classifications


Selon l’âge

- démence précoce

- démence présénile

- démence sénile


Selon le processus dégénératif

- démence dégénérative primaire

- démence vasculaire

- démence traumatique

- démence infectieuse

- démence alcoolique


Selon les possibilités thérapeutiques

Aujourd’hui, on a abandonné le terme de démence curable.


Evaluation de la sévérité de la démence


Dans le DSM III, le degré de sévérité la démence correspond au degré d’autonomie :

- démence légère : patient autonome

- démence modérée, besoin de beaucoup d’aide

- démence sévère : perte de l’autonomie

ces critères ont disparu dans le DSMIV. Aujourd’hui, on corrèle le degré de sévérité de la démence avec celui de l’atteinte cognitive que l’on mesure avec le MMSE.


Du vieillissement normal à la démence


Le vieillissement normal entraîne une diminution des performances cognitives mais les tests sont normés selon l’âge, le sexe et le niveau socioculturel. Ainsi, les tests doivent être normaux au cours d’un vieillissement normal.

Il y a un relatif accord pour distinguer trois catégories de sujets en fonctions de leurs performances :

- les sujets dont les performances s’inscrivent dans les normes des sujets contrôles de même âge et de même niveau socioculturel.

- Les sujets dont les troubles sont liés à des affections pathologiques qui vont évoluer vers la démences : MCI (Mild Cognitive Impairment).

- Les sujets déments.

Chez un patient MCI, les plaintes mnésiques du patient sont confirmées par l’entourage. il y a un trouble objectif de la mémoire caractérisé sur le plan, psychométrique par des scores situés à plus de – 1.5 ET. Le fonctionnement cognitif général reste normal. Il y a une préservation des activités de la vie quotidienne et une absence de critère de démence.


Diagnostic différentiel


La confusion mentale

Altération cérébrale globale et aiguë, d’apparition et disparition rapide (évolue en quelques jours nécessitant une hospitalisation suite à un changement très net).

Les causes peuvent être toxiques mais surtout métaboliques : alcool, médicaments, insuffisance rénale, cardiaque, hépatique, modifications plasmatiques (hypoglycémie, hypercalcémie…).

Elle est potentiellement grave (les cause peuvent être graves). Souvent, les malades sont fragile. Si on la laisse évoluer, le patient peut ne plus s’alimenter… d’où une prise en charge rapide.

Elle est favorisée par l’âge, la polypathologie, la polymédication, une démence préexistante.

Les troubles de l’attention et de la vigilance sont au premier plan, avec onirisme, obnubilation et souvent agitation. Les patients peuvent être très agités ou très somnolents (avec des fluctuations). Ils présentes des difficultés de communication. Attention, il ne faut pas faire passer des évaluations neuropsychologiques pendant un état d’agitation ; les conclusions ne seraient être fiables. Les patients présentent également des troubles perceptifs avec illusions, hallucinations à prédominances nocturnes. L’état émotionnel est particulier avec angoisse, perplexité, agressivité. Tous ces symptômes sont fluctuants

Le traitement est souvent celui de la cause : arrêter les traitements, rétablir le cycle de veille-sommeil. Quand il n’y a pas de démence sous jacente, les patients récupèrent.


La dépression

La dépression peut être responsable de symptômes proches de ceux de la démence. Cependant on relève une douleur morale, des ruminations, des idées suicidaires et des signes somatiques. Dans le cas d’une dépression, prédominent des plaintes sur la baisse des performances aux tests mnésiques (il n’y en a pas en cas de démence car les patients sont généralement anosognosiques). On retrouve également un facteur déclenchant à la dépression.

C’est surtout la régression des symptômes après un traitements aux antidépresseurs qui permet d’affirmer l’existence ou non d’une pseudo-démence dépressive.


Les lésions cérébrales focales : syndrome amnésique isolé (syndrome de Korsakoff…)

Ce sont les perturbation de « l’intelligence », du raisonnement, du jugement qui permettent de faire la différence.


Troubles de la mémoire bénins, liés à l’âge

La plainte mnésique est très fréquente après 50 ans, mais elle reste assez isolée. Les troubles mnésiques sont sans répercussion dans la vie quotidienne, il s’agit de difficultés à disposer de l’information au moment opportun, sans véritables oublis.

A la différence de ces troubles, la démence est responsable d’une perte des capacités d’adaptation et de l’autonomie : moindre efficience au travail, tendance à l’incurie avec des difficultés à maîtriser un niveau de propreté correcte, à organiser une action, difficultés à faire face aux problèmes quotidien et dépendance vis à vis d’autrui.


Neuroanatomie des démences


Lésions cérébrales étendues, diffuses ou multiples, corticales et/ou sous corticales, essentiellement au niveau du cortex associatif qui intègre les informations traitées dans les cortex sensoriels primaires.

dimanche 7 novembre 2010

La survictimisation...

“Survictimisation” quand on ajoute du mal au mal
La cicatrisation est d’autant plus difficile en cette période charnière de la vie. Pour ces enfants, la question de l’intentionnalité chez des agresseurs par exemple dans la violence entraînent des tortures psychiquement et durablement. Ils en viennent ainsi à se questionner, à se torturer et à se demander : “Pourquoi moi ?” Alors, quelle reconstruction ? Elle est possible et plus rapide s’il n’y a pas de “Survictimisation”, notion de psychologie qui s’explique notamment par l’ajout de mal au mal. Notamment à cause d’attitudes qui visent à montrer du doigt la victime ou à trop remuer le couteau dans la plaie. Désigner la victime comme responsable de cette situation ou la mettre au centre d'un profit. La survictimisation peut aussi être un outil pour certains militants afin de revendiquer des fonds publics sur cette base . Dans tous les cas, la reconstruction dépend énormément d’un contexte et d’un environnement sain et la confrontations des symptômes doit obligatoirement se faire en cabinet professionnel. la place accordée aux victimes doit être observées par les institutions. La vie pathologique ne doit pas être divulguée sur la place publique et dépends du secrêt professionnel du thérapeute et du malade.L'abus de personne peut exister si la victime est d’emblée fragilisée , surtout si elle est en suivit thérapeutique. Le statut de victime est utilisé par une certaine pression médiatique, manipulation à des fins politiques. Le but Honorable en revient aux victimes elles-même, mais en aucun cas à un parti politique, ou ni même à des convictions personnelles du même ordre de certains proches. Le but est de se reconstruire et ce qui a été anéanti ou bafoué entraîne une déception de plus... , une épreuve en plus..., un nouveau fardeau...,alors attention à laisser les gens se soigner.
Articles et extraits Astrid Junius 2011

Le syndrome de Münchhausen...

Le syndrome de Münchhausen est une pathologie psychiatrique également appelée pathomimie ou trouble factice, caractérisée par le besoin de simuler une maladie, sans recherche de profit direct (ce qui est différent de la simulation au cours de laquelle le patient cherche à obtenir un bénéfice ou un avantage du fait de ses troubles allégués).
Les patients atteints de ce syndrome présentent de multiples cicatrices d'opérations à la suite d'hospitalisations répétées pour des affections simulées. Ils sont volontiers querelleurs, voire agressifs, s'ils n'obtiennent pas l'attention souhaitée. Il est classé comme « trouble factice avec symptômes physiques ». Les troubles provoqués volontairement les plus fréquents sont:
des convulsions
des saignements dus à la prise d'anticoagulants
des vomissements et des diarrhées
de la fièvre et des éruptions cutanées.
Les patients atteints du syndrome de Münchhausen sont aussi des patients qui simulent des maladies ou prennent des médicaments dans le but de provoquer de faux symptômes pour gagner l'attention du milieu médical.En 1951, Richard Asher fut le premier à décrire un schéma d'automutilation, où les patients s'inventaient des histoires de maladie. Se souvenant du baron de Münchhausen, Asher a appelé cet état le syndrome de Münchhausen.parfois appelé syndrome de Meadow) est une forme grave de sévices à enfant au cours de laquelle l'adulte qui a en charge l'enfant provoque de manière délibérée chez lui des problèmes de santé sérieux et répétés avant de le conduire auprès d'un médecin (forme de pathomimie par procuration). Il fut découvert en 1977 par le pédiatre anglais Roy Meadow. Il est impossible de quantifier son importance réelle mais, aux États-Unis, 1000 cas annuels sont répertoriés grâce à l'autopsie systématique des morts subites du nourrisson. Sir Roy Meadow estime avoir dû faire face à 400 cas.
En France, il n'existe pas de consensus sur la réalité de ce syndrome et bon nombre de pédiatres et de psychiatres ne peuvent imaginer (à tort ou à raison) des parents infligeant de telles souffrances à leur enfant et refusent d'admettre avoir été ainsi mystifiés. Il reste toutefois très difficile de faire la différence entre un enfant qui s'est étouffé tout seul sous sa couette de celui qui est mort parce qu'on a appuyé un oreiller sur son visage.
La vidéo surveillance, autorisée aux États-Unis, reste le moyen diagnostic le plus rapide mais il est contraire au droit français, qui demande de prévenir les parents de l'existence du matériel de surveillance.Ce syndrome se définit par l'association de quatre critères :
maladie de l'enfant produite ou simulée par l'un des parents
consultations médicales répétées pour obtenir la réalisation d'examens complémentaires et la prescription de traitements
les parents responsables affirment ne pas connaître la cause des symptômes
les symptômes régressent lorsque l'enfant est séparé du parent responsable.
Dans sa forme extrême ce syndrome peut conduire à des actes médicaux majeurs mettant le pronostic vital en jeu. En fait ce syndrome paraît être la forme extrême et pathologique du comportement parental analysé par Eminson et Postlethwaite en termes de désir de consultation médicale : le comportement parental normal est défini par un désir de consulter adapté à la situation clinique de l'enfant et en adéquation avec l'avis du médecin consulté. A l'excès de désir de consulter par les parents, ceux-ci inventent des symptômes ou génèrent une maladie chez l'enfant pour amener le médecin à prescrire examens et thérapeutiques.
Toutes les couches sociales sont concernées et dans 90% des cas il s'agit de la mère biologique. Un pourcentage important de ces femmes exercent une profession médicale ou paramédicale (médecin, infirmière, aide-soignant, assistante sociale, etc.) ou ont un lien avec ce milieu.
Elles présentent un comportement stéréotypé de « bonne mère particulièrement attentionnée à l'égard de son enfant et extrêmement présente lors des séjours hospitaliers de ce dernier ». Elles sont généralement moins inquiètes que l'équipe soignante et tiennent un discours de type médical, n'hésitant pas à suggérer des examens complémentaires invasifs ou des interventions chirurgicales.
Ces femmes sont épanouies en milieu hospitalier par le fait qu'elles sont l'objet d'admiration de la part des médecins et des autres parents. 30 % d'entre elles souffrent d'un syndrome de Münchhausen par procuration
http://www.righthealth.com/topic/Munchausen_Disease/overview/adam20_s?fdid=Adamv2_001555§ion=Full_Article

Secure, Insecure...

En 1935, Lorenz (1903-1989), entreprend une recherche sur les liens précoces pouvant exister chez les animaux, il élabore ainsi la théorie de l’empreinte.

Cette théorie permet de mettre en évidence un lien qui ne se base pas sur la simple satisfaction physiologique.

Vingt trois ans après cette première découverte, un éthologiste du nom de Harlow démontre, grâce à une expérience sur les singes, que le besoin de contact est essentiel pour le développement et qu’il est indépendant des besoins primaires.

Sur la base de ces premiers travaux et en s’appuyant plus particulièrement sur les découvertes de Lorenz, John Bowlby va développer « la théorie de l’attachement ».

Cette théorie va à l’encontre de celle de Freud qui stipulait que le recours à la mère s’expliquait par le besoin de nourriture et que la libido avait un rôle tout à fait essentiel pour la satisfaction des besoins vitaux.

Pour Bowlby, l’attachement se situe au même niveau que les besoins physiologiques, il est essentiel au bon développement de l’enfant et lui permet d’établir des relations sociales.

On ne va pas retrouver chez toutes les mères le même type d’attachement, certains facteurs vont le déterminer ; par exemple, les conduites maternelles, la qualité de l’attachement ou encore les caractéristiques individuelles du bébé.


La Strange Situation
racontée par Blaise Pierrehumbert
(3e vidéo du coffret Éléments de psychopathologie du bébé).
Marie Ainsworth succède à John Bowlby dont elle partage l’idée selon laquelle l’attachement est un besoin primaire.

Elle va observer pendant un an des couples mères-bébés au cours des repas et ce pendant les trois premiers mois de la vie du nourrisson.

La sensibilité de la mère à son enfant et sa capacité à appréhender ses besoins vont être le centre d’intérêt de la chercheuse. Selon elle, ils permettront de prédire le type d’attachement futur.

Un an après ces premières observations, elle revoit les mêmes dyades afin d’évaluer l’attachement des enfants à leur mère.

Elle expose ainsi les enfants à huit situations différentes, impliquant des séparations puis des retrouvailles avec leur mère, après avoir été avec un inconnu.

Son but était d’évaluer l’attachement du bébé à son parent.

Les résultats de son expérience laissent percevoir trois catégories d’attachement :

Sécure : le bébé manifeste, par des signes, qu’il ressent le départ de son parent au moment de la séparation et l’accueille chaleureusement quand il le retrouve mais ne focalise pas son attention sur lui et retourne jouer
Insécure-évitant : Le bébé ne montre pas de signe de ressenti par rapport au départ de son parent et quand le parent revient, l’enfant l’évite. Il focalise son attention sur l’environnement et ce de manière persistante.
Insécure-résistant : L’enfant est préoccupé par le parent pendant la « Strange situation », il n’arrive pas à se calmer quand le parent revient, son attention est portée sur celui-ci.
En 1986, Marie Main et J. Solomon vont ajouter un quatrième type d’attachement à ceux établis par Marie Ainsworth, il s’agit de l’attachement « Désorganisé-désorienté » qui se retrouve quand les parents sont effrayés ou quand ils ont des comportement effrayants avec leur enfant.

L’enfant se retrouve alors dans une situation paradoxale, puisque ce qui doit être sécurisant va causer la crainte.

Marie Main va élaborer avec Carol George et Nancy Kaplan un questionnaire, le AAI, qui regroupe quinze items concernant l’attachement du parent à ses propres parents quand il était enfant ; par exemple, quelle relation l’enfant avait établie avec ses propres parents.

Ce questionnaire permet de mettre en évidence une corrélation entre la catégorie à laquelle appartient le parent et le type d’attachement du bébé.

Syndrome et sentiment de vulnérabilité.

Les auteurs s’attachent à définir les diverses modalités de la vulnérabilité, la nature de la prédisposition et de ses facteurs, les différences entre le sentiment profondément vécu et le syndrome traduit au sein même de l’ébranlement identitaire. Ils étudient le passage du sentiment au syndrome de vulnérabilité, en tant qu’attente terrifiante d’une désagrégation interne, à partir des situations extrêmes, volontaires ou imposées. L’approche clinique des défaillances psychiques de la personne âgéeUn même évènement stressant ne provoque pas une même difficulté ou une même pathologie chez tous les individus. Ainsi la vulnérabilité au stress diffère selon les sujets. Elle est le fait d'interactions complexes entre des facteurs psychologiques, neurobiologiques, génétiques et des facteurs directement liés à l'environnement. Elle peut entraîner un mal-être physique et psychologique et des troubles de l'adaptation, et diverses pathologies réactionnelles souvent liées à des évènements stressant,La vulnérabilité conduit à des consultations au cabinet du praticien.Mais attention à ne pas systématiquement restreindre les raisons d'un mal-être, uniquement à la vulnérabilité, d'autres causes peuvent intervenir!

Le trouble de l'adaptation avec anxiété (TAA) forme clinique est la plus fréquemment rencontrée en pratique ambulatoire. La prise en charge repose sur des techniques de soins psychothérapeutiques (cognitives et comportementales) et pharmacologiques. Compte tenu des rapports étroits entre émotion et cognitions, le respect des fonctions cognitives des patients doit être un impératif pour le choix des molécules utilisées.

Un lien entre la dynamique criminelle, résilience et vulnérabilité : l'instabilité en tout genre, violence,les chocs émotionnels et traumatiques. Il est donc important de soulager au premier abord, puis si nécessaire d'entamer une psychothérapie adaptée : personnelle, familiale, ou sociale pour un environnement sécurisé, et pour une meilleure adaptation du même ordre. Le développement de l'enfant restera au coeur de ces thérapies. Le modèle de vulnérabilité s'attachant essentiellement à la description des effets négatifs des facteurs de risques, il sera complémentarisé par le modèle
de résilience qui permettra de montrer à l'enfant comment résister à ces facteurs de riques en travaillant à développer des facteurs de protection qui réduiront les effets de riques, c'est le versant positif , modèle issu des sciences sociales et d'origine médical.
Cours Formation PRAXISA http://www.facebook.com/pages/Praxisa-l%C3%A9cole-de-la-psychologie-pratique/262999092240. Université des sciences de Paris VII (Versailles).

Qu'est-ce que le rougissement?

Le rougissement est le résultat d'une lutte intérieure entre une émotion qui émerge et la volonté d'arrêter cette émergence ou de cacher l'émotion. Le même combat pourrait aussi se traduire en bégaiement, blanc de mémoire, perte de concentration et même jusqu'à l'évanouissement. À cause de la qualité de leur épiderme, certaines personnes ont une propension plus grande que d'autres à rougir. Physiologiquement, le rougissement s'explique par un afflux sanguin. Celui-ci est plus visible chez les personnes qui ont un certain type de peau.

Si je suis quelqu'un qui rougit facilement et n'accepte pas ce fait, je vais demeurer aux aguets. La moindre sensation de chaleur sur mon visage ou mon cou va déclencher un effort de rétention supplémentaire. Mon idéal serait de réussir à contrôler le rougissement en plus de l'émotion. Mais ce faisant, c'est exactement le contraire qui arrive: le rougeoiement augmente.


À quoi sert le rougissement?

Lorsqu'il est accepté, le rougissement n'est qu'une réaction physiologique accompagnant une émotion. (L'afflux sanguin qu'on remarque chez certaines personnes parce que leur peau est pâle et translucide n'est peut-être pas plus abondant que chez les autres. Il est peut-être seulement plus visible.). On peut ressentir cette sensation tout comme on ressentirait les secousse dans son ventre en riant.

Lorsqu'il n'est pas accepté, le rougissement rend compte de la tentative de camouflage de l'émotion. Rougir témoigne du refus d'assumer son émotion. Combattre le rougissement témoigne du refus en sus, d'assumer le fait qu'on est une personne dotée de cette caractéristique.

Qu'est ce que L'Ereutophobie?

L'Éreutophobie est la crainte de rougir en public. Le visage et quelque fois le torse et le tronc rougissent plus ou moins intensément lorsque l'individu se trouve dans des situations émotionnellement inconfortables. La conscience de rougir et les tentatives de contrôler le malaise empire la situation et le rougissement.

Le 'Flush' ou 'Blush' peut survenir n'importe quand, et pour des raisons très infimes, ou même inexistantes.

Dans certains cas, les flushs sont dus à une insécurité affective ou la peur du jugement et du regard des autres.

Aussi, si aucun traitement ou thérapies ne fonctionnent, on peut penser que l'influx nerveux de la chaîne sympathique est hyper actif.

Quel est le pourcentage de la population atteinte?

Environ 10% de la population souffre de la maladie, avec des degrés plus ou moins gênants.

Comment cette maladie survient-elle?

On ne sait pas exactement comment la maladie survient, mais dans la majorité des cas d'autres membres de la famille sont atteint. Dans certains cas, un problème psychologique survenu pendant l'enfance ou l'adolescence peut déclencher ce problème.

Dans le site du Dr Valla, on peut lire que peu de travaux fondamentaux sur le sujet apportent un éclaircissement satisfaisant sur l'origine de cette maladie. Physiologiquement, le ;rose aux joues; est un caractère sexuel secondaire, véritable signal adressé à l'autre lorsque celui ci ne vous laisse pas indifférent. Normalement, lorsqu'il est adapté, ce signal est rare, de durée très limitée et d'intensité modérée. Suffisamment explicite pour extérioriser un trouble que justement vous n'arrivez pas à exprimer, il n'est pas très gênant, même si parfois il vous perturbe car il met en évidence une réaction inconsciente (souvent associé à d'autres réactions internes non visibles : accélération du rythme cardiaque.. sécheresse de la bouche, jambes flageolantes, mémoire en berne, etc.).

Les signaux colorés sont fréquents dans le règne animal : beaucoup d'organes (plumes, ergots, organes génitaux…) peuvent changer de couleur pour signaler à l'autre un intérêt certain, voire même que l'animal est prêt à la reproduction ou à l'accouplement.

Ces signaux peuvent être, à l'inverse destinés à effrayer l'adversaire, à le sidérer, permettant ainsi soit d'avoir un avantage en début de combat, soit donner un temps de sidération mis à profit pour la fuite. Il est intéressant de remarquer que ces accès de rougeur, ou flushs, s'accompagnent fréquemment d'accès de sudation dont la signification semble obscure.

Chez l'homme, le signal coloré est sous la dépendance de deux systèmes nerveux dits ;autonomes; (dont le contrôle n'est pas conscient) qui se contre balancent mutuellement créant ainsi un équilibre dynamique permanent : le système sympathique et le système parasympathique. Ils sont eux mêmes contrôlés par le cerveau ;inconscient;.

Entre cerveau ;conscient; et cerveau ;inconscient; des communications existent expliquant ainsi la réactivité du corps à l'émotion.

Dans le cas de l'éreutophobie, un déséquilibre se produit ayant pour conséquence une hyperactivité du système sympathique. Nous ne connaissons pas l'origine précise du désordre. Quelques travaux parlent d'un déficit en neurotransmetteurs (sérotonine) situés dans une zone spécifique du cerveau. D'autres parlent d'un emballement asymétrique des deux systèmes sympathique et parasympathique avec déficit de compensation du système parasympathique.

Il est parfaitement possible de penser qu'il existe un dysfonctionnement (peut être plus ou moins génétiquement contrôlée) de la commande inconsciente du rougissement, qui est devenue tellement sensible qu'elle est en permanence emballée et mal contre balancée par un parasympathique aux limites de ses possibilités qui ne peut plus répondre. La moindre stimulation déséquilibre ce système instable et engendre une réponse explosive un peu comme un amplificateur sujet à l'effet de Larsen.

Les mécanismes d'entrée dans la maladie (début souvent brusque, assez stéréotypé), suite à une situation gênante ou un traumatisme psychologique fait penser au ;démarrage; d'un processus cérébral qui perdurera. S'agit il de la réactivation chez des personnes prédisposées génétiquement d'un mécanisme enfoui dans notre cerveau ;primaire;, résurgence léguée par nos ancêtres lointains et dont la fonction initiale est perdue ?

Quoiqu'il en soit le résultat est l'ouverture trop fréquente et trop intense des shunts physiologiques existant entre artérioles et veinules de la face et du tronc, créant à un afflux de sang et aboutissant à la sensation de chaleur et au rougissement.

Entrée dans la maladie.

Cette maladie est complexe et il en existe plusieurs présentations :

On retrouve souvent à l'interrogatoire un début brusque, dans l'adolescence avec quelquefois (rarement) un traumatisme psychologique sévère associé.

Il est intéressant de faire un parallèle, pour ces cas à facteur psychologue déclenchant net, avec les alopécies (perte de cheveux) par traumatisme psychologique, dont on rencontre parfois l'association avec l'éreutophobie.

Dans la majorité des cas aucun facteur déclenchant n'est en cause, et il existe même des forme infantiles (début dans la petite enfance).

Le facteur familial est certain et est perceptible parfois sur plusieurs générations souvent sans que l'on puisse incriminer une éducation commune (cas de cousins ou de parents éloignés).

Facteurs déclenchants de la crise :

Multiples et variés : situation inhabituelle, situations de commandement, petit retard au travail, réflexion d'un collègue, regard des autres, incident au cours d'une conversation, réflexion d'un supérieur, arrivée du mari qui rentre du travail. N'importe quelle situation peut être à l'origine de l'accès.

Fréquemment aucun facteur déclenchant n'est mis en évidence, les crises survenant spontanément, sans horaire, et parfois sur un rythme effréné. L'alcool, un climat chaud (boite de nuit), une situation pour les autres de détente (bals, repas de famille) ou d'intimité sont des facteurs favorisants.

L'évolution de la maladie est variable :

En règle générale on note une petite amélioration à la fin de l'adolescence et à l'âge adulte. Il n'y pas de régression vraie, mais plutôt une acceptation de l'éreutophobie et une installation dans les situations d'évitement qui se fait au rythme de l'entrée dans la vie et de l'assise prise ainsi progressivement. Non traitée cette maladie ne guérit généralement pas.

Associations :

Très fréquemment cette éreutophobie s'associe à une hyperhidrose palmaire, axillaire ou faciale.

Lorsque les deux pathologies coexistent, les patients sont plus enclins à se plaindre de l'éreutophobie, que de l'hyperhidrose qui reste souvent au second plan bien que souvent elle soit très développée et invalidante..

Dans de très nombreux cas, il existe associé un syndrome de Raynaud associé. Cette entité particulière traduit un dysfonctionnement des artérioles des doigts (parfois aussi des orteils), qui se spasment (souvent au froid). Le résultat aboutit à des doigts souvent glacés, qui deviennent blanc puis bleus, puis rouges lors d'une exposition au froid.

L'ensemble de ces associations suggère un dysfonctionnement global du système sympathique.

Le retentissement de la maladie est très variable :

Il n'y a pas de statistiques précises permettant de connaître le nombre et la répartition précise des différentes formes de la maladie.

Sur le plan psychologique, le retentissement peut être quasi nul chez certains patient, même très atteints par des accès de rougeur intenses et fréquents car ils ont réussi à se forger des défenses psychologiques suffisantes (ou créer un clivage) pour négliger (souvent en apparence) les conséquences de la maladie.

Souvent mineur, le retentissement est parfois considérable et destructeur menant a des dépressions profondes et prolongées, des conduites d'alcoolisme majeur, de toxicomanie, conduisant même parfois au suicide.grace à un traitement avec anti-depresseur et un beta bloquant: 2 comprimés de DEROXAT (pour la phobie sociale et l'ereutophobie) et 1/4 d'avlocardyl (pour les palpitations du coeur et de la bouffée de chaleur), on observe une amélioration non négigeable et même une guérison.


Lors de la maladie s'installe une timidité : les patients n'osent plus aller vers les autres, se réfugient dans les coins sombres ne prennent plus la parole en public.

Très souvent cette pudeur à dévoiler son trouble fait que le patient n' en a jamais parlé à son entourage (parents, amis, conjoint) ce qui entraîne des situations d'incompréhension familiale graves pouvant aller jusqu'au divorce ou à la séparation sans même que le conjoint soit au courant de la cause profonde du divorce.

La crainte de sortir et d'être remarqué amène assez souvent à une vie recluse (sorties minimums, voire plus de sortie du tout, recherche d'un travail non exposé, arrêt de la vie professionnelle ou scolaire etc...).

La crainte d'être interrogé en cours devient obsédante, jusqu'à provoquer l'absentéisme scolaire, puis l'échec scolaire ou universitaire, les réorientations douloureuses d'études, voire même l'abandon pur et simple des études. Nombreux sont les patients qui ne suivent plus leurs cours que par correspondance, demandent des situations d'examen particulières (dans le noir à l'oral !).

Faisant écho à ces observations, plusieurs études concluent à un sous emploi professionnel des personnes atteintes, qui évitent ainsi les situations exposées.

Il est fréquent de voir un étudiant abandonner des études brillantes ou se dévaluer volontairement lors d'examens.

Les cas de professionnels qualifiées refusant, à cause de la maladie, une promotion ou même un métier pour lesquels il sont par ailleurs parfaitement aptes et qualifiés sont également extrêmement fréquents.

Il en découle chez l'éreutophobe âgé non traité, le sentiment d'avoir gâché une bonne partie de son existence, d'être passé à côté de sa vie.

Assez fréquemment, on rencontre des patients tombés dans l'alcool ou dans le cannabis l'idée d'un moyen de contrer cette éreutophobie, avec les dégâts potentiels que l'on imagine.

Sur le plan physique, avec le temps, les capillaires du visage trop sollicités très souvent de manière trop intense se dilatent et apparaît une couperose en général accessible au traitement par laser.;

Quelles sont les conséquences de l'Ereutophobie?

Dans la majorité des cas, les personnes qui rougissent l'accepte. Dans des cas plus importants, le fait de rougir peut gêner la vie sociale et professionnelle d'une façon très importante. Certaines personnes éviteront les situations dans lesquelles elles risqueraient de rougir et peuvent même aller jusqu'à refuser de sortir de chez elles. Les éreutophobes disent en général que la phobie les rend très timides car on ne cesse de leur faire remarquer leurs rougissements et ils ont l'impression que les autres pensent pouvoir lire leurs sentiments alors que le rougissement peut survenir pour la moindre raison. La phobie peut aussi pousser jusqu'au suicide. C'est pourquoi il faut la prendre au sérieux.

Physiquement, on peut aussi à force de rougir développer une"couperose",autre problème qui n'est un fait que le résultat visible des dommages causés aux micro vaisseaux sanguins trop souvent sollicités.

Une opération chirurgicale peut-être pratiquée, il s'agit de sectionner un nerf qui se trouve dans le bas du dos ou le sectionnement des nerfs sympathiques lié à la face annulerait cet inconvénient. Le 'Flush' ou 'Blush' peut survenir n'importe quand, et pour des raisons très infimes, ou même inexistantes.

Dans certains cas, les flushs sont dus à une insécurité affective ou la peur du jugement et du regard des autres.

Aussi, si aucun traitement ou thérapies ne fonctionnent, on peut penser que l'influx nerveux de la chaîne sympathique est hyper actif.

samedi 6 novembre 2010

Petit rappel : dépressions et médicaments

Les différentes formes de dépression

Il n'existe pas une mais plusieurs formes de dépression. Chaque type a ses spécificités, ses facteurs de risque et ses traitements. Tour d'horizon des différents syndromes dépressifs.

Les différentes maladies dépressives

Dépression saisonnière, réactionnelle, post-traumatique, mélancolie... Il existe de nombreux syndromes dépressifs différents. Ils ne touchent pas les même personnes et n'ont pas les même causes. Les identifier précisément est essentiel pour adapter le traitement.

Dépression : halte aux idées reçues
Les dépressions
La dépression saisonnière
La dépression réactionnelle
Le syndrome de stress post traumatique
La mélancolie, une vraie maladie

Inégaux face à la dépression

Nous ne sommes pas tous égaux face à la dépression. Certains sont plus vulnérables que d'autres face au syndrome dépressif, en particulier les femmes ou les seniors. Les enfants sont parfois concernés également par cette maladie. Qui sont exactement les victimes de ce mal ?

Les femmes premières victimes
La dépression chez l'enfant
La dépression chez les seniors
La dépression au masculin
Dépression post-partum : les recours pour mamans en difficulté

Tous les médicaments de la dépression
Citalopram
Cymbalta
Deroxat
Effexor
Fluoxetine
Norset
Paroxetine
Prozac
Seropram
Stablon
Zoloft
Les antidépresseurs tricycliques
Les antidépresseurs d'action centrale
Les antidépresseurs inhibiteurs sélectif de la recapture de sérotonine

http://www.thehealthcenter.info/adult-depression/types-of-depression.htm
http://www.depression-guide.com/lang/fr/treatment-of-depression.htm

Le déni...

Déni: Apprendre à faire face à des situations douloureuses
Le déni est un mécanisme inconscient d'adaptation qui vous donne le temps de s'adapter à des situations pénibles. Mais quand vous restez dans le déni, il peut interférer avec le traitement ou la lutte contre défis de la vie.

Par le personnel de la clinique Mayo

Quand quelqu'un dit que vous êtes dans le déni, cela signifie généralement que vous n'êtes pas réaliste de quelque chose qui se passe dans votre vie, quelque chose qui peut être évident pour ceux qui vous entourent. En effet, lorsque vous êtes dans le déni, vous semblez prétendre que quelque chose ne se produit pas ou n'est pas vrai.

Dans certains cas, cependant, un déni peu peut être une bonne chose. Être dans le déni pendant une courte période peut être un mécanisme sain d'adaptation, donner le temps de s'adapter à un problème douloureux ou stressants. Mais le déni a un côté sombre. Être dans le déni peut vous empêcher de traiter efficacement des questions qui exigent une action, comme une crise de santé ou des problèmes financiers.

Renseignez-vous lorsque le refus peut aider - et quand il peut être un obstacle.

Comprendre le déni et son but

Le déni est un type courant de mécanisme de défense qui se produit en réaction à un traumatisme ou d'une menace perçue. C'est une façon de faire face à un conflit émotionnel, le stress, les pensées douloureuses, de l'information menace et d'anxiété en refusant de reconnaître que quelque chose ne va pas - en substance, à nier l'existence d'un problème. Vous pouvez être dans le déni de quelque chose qui vous arrive ou arrive à un être cher.

Dans son sens le plus strict, le refus est considéré comme un processus inconscient. Vous n'avez généralement pas décider d'être dans le déni de quelque chose. Mais certaines recherches suggèrent que le déni peut parfois avoir une composante consciente - à un certain niveau vous seriez peut-être choisir d'être dans le déni.

Dans les deux cas, lorsque vous êtes dans le déni, vous:

Refuser de reconnaître un problème de stress ou de la situation
Éviter de faire face aux faits de la situation
Réduire au minimum les conséquences de la situation
Les raisons courantes de refus
Vous pouvez être dans le déni de tout ce qui vous fait vous sentir vulnérables ou qui menacent votre sentiment de contrôle sur votre vie, tels que:

La maladie mentale ou de toxicomanie
Une maladie chronique ou terminale
Les problèmes financiers
difficultés d'emploi
conflits relationnels
Les événements traumatiques
Les situations dans lesquelles le refus peut être utile
Il peut sembler que le refus de faire face à des faits n'est jamais d'une manière saine de faire face. Dans certains cas, cependant, une courte période de déni peut être utile. Être dans le déni donne à votre esprit la possibilité d'absorber l'information choquante inconsciemment ou pénible à un rythme qui ne vous enverra pas dans un tourbillon psychologique.

mardi 2 novembre 2010

l'enjeu économique et la qualité de vie au travail.

Une vision économique permet de montrer le lien existant entre qualité de vie au travail et développement de l’entreprise. Dans un article de 1999, Bruton et Fairris[1] développent l’idée selon laquelle dans une économie développée, le bien-être des salariés est capital pour maintenir le développement économique. La question initialement posée dans leur article est la suivante : « does society allocate resource efficiently with regard to the stated demands of workers and employer concerning workeplace conditions ? » (p.6) Les auteurs expliquent que cette question ne peut être traitée avec une vision néoclassique de l’adéquation et ceci pour trois raisons :

1) Une allocation efficiente des ressources peut se passer d’un point de vue moral
2) Cette vision obscurcit le lien existant entre la satisfaction des salariés et la productivité. Dans une société développée, les salariés doivent chercher à améliorer leur productivité, ce qui requiert de la satisfaction et de l’autonomie.
3) Cette vision instaure une focalisation sur les conséquences technologiques et productives pour juger si les conditions de travail sont optimales. Cette focalisation se fait au dépend des notions de sens dans le travail (par exemple, la culture, les normes sociales, les relations,…)

Dans la vision classique de l’économie, il est affirmé que dans une économie développée où le chômage est fort, la création d’emplois reste prioritaire, la qualité de vie au travail étant un luxe. Cette vision est bien souvent partagée par l’ensemble des partenaires sociaux et par l’état. Pourtant deux raisons permettent de rejeter cette affirmation. Premièrement, la qualité du travail dans une économie du savoir devient primordiale car elle seule permet la créativité. En effet, on ne peut attendre d’un salarié d’être créatif, compétent et dynamique si son environnement de travail dégrade sa santé ou son moral (Amabile et al, 2005)[2]. Deuxièmement, cette vision oublie de signaler que l’objectif ultime de l’économie est d’être au service des hommes afin d’améliorer leurs conditions. Comment améliorer les conditions de vie sans améliorer la qualité de vie au travail ? Accepter cette vision reviendrait à accepter que l’économie travaille pour elle-même. Comment le citoyen pourrait-il accepter durablement ce contrat avec l’économie ?

La théorie des différences compensatrices (voir par exemple Rosen, 1974)[3] postule que plus un salarié percevra son travail comme difficile et plus il souhaitera être dédommagé en terme de salaire. Si l’équilibre n’est pas atteint, il cherchera à diminuer l’intensité de sa charge de travail. L’intérêt de cette théorie est d’impliquer que plus un salarié perçoit une bonne qualité de vie au travail moins il sera enclin à demander des compensations financières

D’autre part, si l’individu n’est pas satisfait de sa compensation financière, il essayera de diminuer sa contribution à l’entreprise. De ce fait, l’entreprise devra allouer des ressources importantes pour le contrôle ou le départ de ce type de salarié, ce qui au final coûtera de toute manière plus cher à l’entreprise. Ainsi une entreprise voulant tirer le meilleur de ses salariés au meilleur prix doit trouver un équilibre entre qualité de vie au travail et compensation financière.

Si l’on suit la logique de cette théorie jusqu’au bout, il apparaît évident, que les membres de la société estimant ne pas trouver un juste équilibre entre condition de travail et la compensation financière préféreront se mettre en retrait du marché, autant que faire se peut. Plusieurs exemples peuvent illustrer cette théorie. Nombreux sont les mensuels ou les hebdomadaires économiques qui se sont intéressés à ces cadres, souvent bien payés, ayant préféré arrêter leur travail pour se réorienter vers des professions, qui même en étant difficiles en terme de conditions de travail, permettent une récompense financière ou affective à la hauteur des efforts consentis. Nous trouvons ainsi l’exemple du directeur marketing devenu boulanger. Ce comportement ne signifie pas que la valeur « travail » a disparu mais que certaines organisations ne proposent pas d’équilibre suffisamment juste entre conditions de travail et compensation financière pour que les salariés y trouvent leur compte.

Des secteurs entiers de l’économie françaises peinent ainsi à recruter en raison d’un déséquilibre flagrant entre condition de travail et compensation financière. Une étude de l’Assedic[4] montre qu’il existe de nombreux secteurs de l’économie où l’entreprise a du mal à recruter, alors même que 2,5 millions de demandeurs d’emploi sont signalés au mois d’avril 2005. Les secteurs touchés par cette pénurie de main d’œuvre sont majoritairement des secteurs aux conditions de travail difficiles, aux salaires peu élevés et n’apportant pas de perspectives de carrière. Certains métiers tels que les maçons ou les infirmières sont représentés mais phénomène nouveau, de nombreux métiers du service ne trouvent pas preneurs.

Or un individu peut décider de rester au RMI ou toucher les Assedic, plutôt que de travailler pour ce type de condition. Il peut aussi, et c’est un risque à ne pas négliger, décider de se mettre « hors société », comme c’est le cas pour ces jeunes japonais, que l’on nomme des Neets (Not in Employment, Education or Training). Ce sont des jeunes sans emploi, ni qualification et qui passent leur journée dans leur chambre, à regarder la télévision et à jouer aux jeux vidéo. Ces jeunes sont généralement très peu enclin à rentrer sur le marché du travail. Ils semblent être le contre-exemple et donc peut être le contre-produit d’une mort silencieuse et invisible à laquelle les japonais ont donné un nom : le karoshi. Ce phénomène serait dû à un excès de travail conduisant la personne à un épuisement physique et psychologique total. Si ce phénomène ne peut être analysé en dehors du cadre culturel où il se situe, il semble certain qu’un tel phénomène en France conduirait à un rejet de plus en plus important du travail.

En exagérant notre analyse, nous pourrions estimer qu’une certaine catégorie des salariés potentiels préfère gagner leur vie par d’autres voies que celles plus traditionnelles du salariat dans le privé. Trois voies semblent se dessiner :

La recherche du jackpot : un nombre croissant d’émissions proposent de devenir riche sans passer par la case « travail », et ceci par un processus de médiatisation à court terme basé sur le « vote du public ». Il est intéressant de remarquer que l’ensemble des émissions suivant ce créneau mettent en concurrence des personnes souvent issues des classes défavorisées. Au-delà du simple aspect ludique d’un divertissement, ne faut-il pas voir dans le succès de ces émissions une volonté affichée de la jeunesse de « gagner le jackpot » permettant de ne pas passer par la case « travail » ?

Le banditisme : Sébastien Roche (2001)[5], sociologue et politologue a montré que « La meilleure explication de l'augmentation de la délinquance tient en un constat simple : la facilité grandissante, pour les délinquants, d'accomplir des méfaits et la faiblesse de la réaction de la société et des institutions pénales. » En clair, il devient plus en plus facile de s’adonner à la petite délinquance sans risque tout en pouvant très bien gagner sa vie. Ainsi, l’auteur démontre que l’« on ne traite plus les vols d'un montant inférieur à 100, voire à 250 euros. » Pour une génération dont les parents ont travaillé fortement et n’ont récolté que les fruits du chômage et de l’amertume, comment ne pas résister à la tentation de tomber dans le banditisme. Ce choix, en tant qu’agent économique purement rationnel, parait cohérant avec la doctrine de l’école néoclassique.

La fonctionophilie : une majorité de jeunes souhaitent travailler dans la fonction publique. Un sondage récent (5 avril 2005)[6] montre clairement que la fonction publique bénéficie d’un fort potentiel d’attractivité auprès des jeunes, en particulier auprès des jeunes de 25-30 ans (78% sont attirés par la fonction publique). L’attractivité de la fonction publique semble directement liée au statut professionnel du chef de ménage des jeunes interrogés. Ainsi, nous retrouvons 91% d’attirance lorsque le chef de ménage est employé, 79% lorsqu’il est ouvrier, alors que l’on descend à 58% lorsqu’il exerce une profession libérale ou est un cadre supérieur. Cette tendance n’est, par ailleurs, que peu différenciée suivant le clivage politique. Les jeunes sympathisants de gauche sont 81% à se déclarer attirés par les métiers de la fonction publique, contre 69% à droite. Nous observons que seul le secteur public hospitalier, réputé pour être difficile en terme de conditions de travail, ne fait pas l’unanimité. Ainsi, 55% des jeunes interrogés ne souhaitent pas travailler dans cette fonction publique. Cette différence montre bien qu’il existe un choix de la fonction publique en fonction des conditions de travail perçues. Il est par ailleurs intéressant de remarquer que les valeurs associées à la fonction publique sont positives et collectivistes. Ainsi, 72% pensent que la fonction publique est associée au service des citoyens et 66% pensent que le service public est associé à la défense de l’intérêt général.

En dehors des conditions de travail, ce dernier exemple nous indique que les jeunes recherchent un sens, des valeurs à raccrocher à leur travail. Vincent de Gaulejac (2004)[7], sociologue, indique que la « société est malade de la gestion ». Son analyse indique que les individus, instrumentalisés par l’entreprise, ne trouvent plus de sens dans le travail, en dehors du simple fait de survivre à la compétition économique mondiale. Ce courant de recherche issu d’une tradition hybride de psychanalyse, psychosociologie et de sociologie a permis d’introduire un débat sur les notions de sens dans le travail, et ceci à travers les notions de souffrance au travail, d’aliénation et d’hypermodernité (Aubert et De Gaulejac, 1991, Dejours, 2001)[8]. Ces recherches montrent que la qualité de vie au travail passe aussi par des dimensions existentialistes et phénoménologiques auxquelles l’entreprise devra répondre, sans pour autant manipuler.


[1] Bruton, H et Fairris, D (1999), “Work and Development”, International Labour Review, 138, 1, p5-30.
[2] Amabile, T.M, Barsade, S.G, Mueller, J.S. et Staw, B.M, ( 2005), “ Affect and Creativity at work “, Administrative Sciences Quarterly, 50, p.367-403.
[3] Rosen, S (1974), “ Hedonic prices and implicit markets”, Journal of Political Economy, 82 , 1, p. 34-55
[4] Voir le rapport BMO (Besoin de Main-d’œuvre) 2005 à l’adresse Internet suivante http://www.assedic.fr/unistatis/
[5]Sébastien Roche est criminologue, chercheur au CNRS. L’étude complète peut être trouvée à l’adresse Internet suivante : http://www.lexpansion.com/pages/default.asp?pid=5&ArticleId=59009 Voir aussi Roche S, (2001), Délinquance des jeunes, les 13-19 ans racontent leurs délits, Paris : Seuil
[6] Sondage IFOP - La gazette des communes, des Départements et des Régions / Le monde, 5 avril 2005
[7]De Gaulejac, V (2004), La société malade de la gestion, Paris : Seuil.
[8] Aubert, N et De Gaulejac, V (1991), Le coût de l’excellence, Paris : Seuil. ; Dejours, C (2001), Travail, usure mentale, Paris : Bayard.

Le sens de l'honneur : un sentiment !

C'est un ressenti qui a à voir avec l'éthique personnelle et le sentiment du devoir, selon une conception propre ou celle de son groupe. Il est susceptible de déterminer une conduite, un comportement social...
L'honneur en Occident selon les catégories sociales : l'honneur aristocratique (traditions et gloire militaire), l'honneur familial bourgeois, qui semble rejoindre l'honneur tribal et clanique (sexualité et mariage), l'honneur prolétaire (honnêteté et travail), l'honneur des truands (omertà et vengeance).
Au soir de la bataille de Pavie (Sixième guerre d'Italie), François Ier écrivit à sa mère « Tout est perdu fors l'honneur ». Pourtant, il avait gardé sa vie et celle des ses fils puisqu'ils furent emprisonnés tous les trois en Espagne pendant plus d'un an. Ils avaient perdu néanmoins près de 10 000 hommes et sa rançon fût négociée contre l'abandon des prétentions de la France sur le Milanais et Naples. Ceci signifie que l'honneur est le contraire des biens matériels. Mais force est de ne pas s'en tenir à une définition apophatique : on l'associerait volontiers au sang et à la filiation, valeurs viriles s'il en fût. La légalité ne définit pas les règles de l'honneur.
Deux France se sont confondues avec deux hommes profondément militaires et légitimement, selon les lois actuelles, condamnés à mort : De Gaulle le 2 août 1940 à Reion, à côté de Clermont-Ferrand, et Pétain le 15 août 1945. A partir de là, l'ambiguité s'est installée. Deux honneurs se sont opposés. En 1942, sur les combattants tirés du Liban sous les ordres du Général Dentz, ou commissaire en série, 1082 se sont rangés dans la France Libre, et près de 20000 ont choisi l'obéissance au Maréchal. La même chose s'est répétée en Indochine puis en Algérie : la colonisation dans son ensemble a subi le même débat. Il y avait de l'honneur à rester fidèle à ces valeurs traditionnelles mais aussi à les dépasser. D'où l'inflation et à la fois l'irrespect attaché à la notion-même d'honneur. D'une certaine façon, Mendès-France (à mon point de vue) a été le dernier homme d'honneur que l'on puisse citer en exemple. Il est exact que le Maréchal Pétain via l'amiral Auphan a cherché à constituer une légitimité qui ferait suivre De Gaulle à Pétain mais De Gaulle s'y est refusé. Il a instauré Jeanneney comme une évocation de la République. Ce faisant, il a sans doute arrêté une guerre civile qui aurait du suivre la Libération : la gauche communiste, poussée par l'URSS, la droite libérale, poussée par les USA. Ce n'est qu'une trame, toutes les incertitudes se sont combinées (foi, science, etc.) pour réduire à néant les valeurs transcendantales. Seule l'estime de soi (ô combien suggestive) pouvait rester à l'époque gage de l'honneur.C'est aussi un sentiment de fierté de pouvoir être
autonome et indépendant, pouvoir satisfaire ses propres besoins sans l'aide de quiconque, la capacité à affronter les difficultés, et ressembler à ses pairs : réussir ce que l'on entreprend.
http://classiques.uqac.ca/classiques/febvre_lucien/honneur_et_patrie/honneur_et_patrie.html

lundi 1 novembre 2010

Syndrome de séparation : pathologie de sortie d'une secte et oeuvrement...

S’agissant du phénomène sectaire, Jean-Marie Abgrall parle « de la pathologie de sortie des sectes. Le retour à la normale s’accompagne d’une redécouverte des « dégâts » posés par la coupure sectaire, et l’affrontement à cette réalité un phénomène d’angoisse d’autant plus grave que les systèmes de référence ont disparu. Comme pour un toxicomane et comme pour toute forme d’addiction, la prise en charge d’un adepte de secte ne peut se concevoir sans la coopération du sujet.
-Le rôle de la famille est ici fondamental.
-Le maintien des liens affectifs, toujours malmenés par la secte, demeure la seule passerelle qui relie l’adepte au réel.
-Le soin d’un ex-adepte nécessite souvent l’intervention d’une équipe pluridisciplinaire.
-Le sentiment de vacuité qui suit la sortie de la secte va de pair avec une prééminence de la symbolique de la mort, qui peut s’exprimer autant dans le conscient que dans l’inconscient (on relève un manque total de « dynamique à vivre ). (La Mécanique des sectes).

Syndrome de sevrage...

« On appelle syndrome de sevrage un ensemble de symptômes provoqués par l'arrêt brusque de consommation d'une substance psychotrope. Il varie en forme et en intensité non seulement selon les substances et les doses consommées, mais aussi selon le sujet et le contexte socioculturel où il se trouve (prison, hôpital, domicile).

On parle de sevrage lorsque l'arrêt ou la diminution de la consommation d'une substance (alcool, amphétamine, cocaïne, nicotine, opiacés, sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques) amène une modification comportementale inadaptée avec des répercussions physiologiques (ex. augmentation de la pression artérielle, de la fréquence respiratoire, du pouls et de la température corporelle) et cognitives. La plupart des symptômes de sevrage sont les opposés de ceux observés en cas d'intoxication avec la même substance.

Plus la durée d'action de la substance est prolongée, plus le délai avant l'apparition des symptômes de sevrage sera long et plus le sevrage pourra durer longtemps. Il va de soi que si la personne consommait plusieurs substances, les interactions compliqueront le sevrage. Les symptômes les plus intenses de sevrage cessent habituellement quelques jours à quelques semaines après l'arrêt de la consommation. D'autres symptômes peuvent durer pendant des semaines ou même des mois. Si les symptômes persistent, un trouble mental primaire (sans relation avec la médication) doit être envisagé.

Il peut être très dangereux, voire mortel, d'arrêter brusquement la consommation de certains psychotropes consommés régulièrement ou de façon soutenue. Ainsi, le sevrage d'anxiolytiques ou de somnifères doit se faire sur l'avis et sous la supervision d'une personne qualifiée » (d’après le centre L’Etape, de Louiseville (Québec) ; http:// www.etape.qc.ca ).

Le syndrome de Stockholm...

Amour de la victime pour son bourreau.

Ce comportement paradoxal a été décrit et qualifié pour la première fois en 1978 par le psychiatre américain F. Ochberg suite à un fait divers qui défraya la chronique durant l’été 1973, quand au terme d’un hold-up manqué dans une banque de Stockholm, on vit les otages prendre fait et cause pour leurs ravisseurs, allant jusqu’à les protéger contre la police puis, après leur libération par les forces de l’ordre, à refuser de témoigner à charge contre eux lors du procès et à leur rendre visite en prison. L’une des victimes, tombée amoureuse de l’un de ses ravisseurs, finira même par l’épouser.

Ce syndrome s’explique par le fait que l’otage ressent sa vie comme davantage mise en danger par une intervention de la police que par ses ravisseurs. Le phénomène touche également le preneur d’otage qui, au fil des jours, établit une relation affective particulière avec ses otages.

Le syndrome de Stockolm se différencie des psychoses par un caractère généralement réversible qui se manifeste dans les jours ou dans les semaines qui suivent la libération. Il est néanmoins susceptible de bouleverser profondément la vie des personnes ayant été détenues ainsi que celle de leur famille. Il peut modifier durablement la personnalité, les valeurs et les convictions morales de l’individu. L’otage adopte souvent par la suite un jugement permissif vis-à-vis de la délinquance ainsi qu’une attitude souvent très critique à l’encontre de la société. L’adhésion des victimes à la cause de leurs agresseurs est souvent persistante. Ces sentiments positifs apparaissent indépendamment de toute manipulation mentale.
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