jeudi 14 avril 2011

Stimutation magnétique transcrânienne.

Contre l’addiction toxicomaniaque.
L’un des domaines historiques :
La stimulation transcranienne reste les cures de désintoxication et la lutte contre les dépendances. L’Anesthelec, par exemple, mis au point au milieu des années 1960 par le chirurgien-dentiste Aymé Limoges, est encore utilisé dans plusieurs établissements psychiatriques du Sud-Ouest de la France. Son effet analgésique supprime quasiment tous les symptômes du manque : les sueurs, le froid, l’insomnie, l’anxiété…« Le principe est très différent de la stimulation magnétique transcranienne, » précise le professeur Auriacombe du CHS Charles Perrens de Bordeaux. « Il repose sur les courants basse fréquence de l’électrosommeil, un état de relaxation induit par l’électricité mis en évidence en 1902 par un français, Leduc, et repris ensuite par le professeur D’Arsonval et d’autres chercheurs russes. » Car la Russie et ses pays satellites disposent aussi de nombre de solutions à base de stimulations transcraniennes. En Ukraine par exemple, la technique dite MRT est utilisée pour les troubles mentaux et la toxicomanie, ainsi que dans les douleurs et maladies organiques. Ses micro-ondes spécifiques stimuleraient la production dans le cerveau de messagers chimiques tels que les endorphines. Autre exemple, la couronne métallique appelée Electro-stimulateur Bourenko. Fabriqués en série depuis 1993, les centres médicaux russes s’en sont équipés par centaines afin de faciliter le sevrage des fumeurs, des alcooliques et des toxicomanes. Lui aussi, une fois posé sur le crâne, supprimerait les effets du manque.
Des Ondes Contre Les Fractures?
La science médicale sait depuis les années 1970 accélérer la croissance osseuse avec des stimulations électriques externes, capables de reproduire la piézoélectricité naturelle du squelette. Une aubaine pour les orthopédistes et les kinésithérapeutes, à la recherche d’un système simple pour réduire les fractures disjointes. C’est-à-dire lorsque les bords sont trop éloignés pour se ressouder d’eux-mêmes et qu’une délicate chirurgie est requise pour placer des fragments d’os entre l’espace des deu...
Plusieurs pays y participent, dont la France. Avec les sites de la Pitié Salpêtrière, à Paris, et l’Université Claude Bernard, à Lyon. L’étude est ouverte sur de très grands centres anticancéreux, en théorie jusqu’en décembre 2008. ♦

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